Deux aveugles là c’est trop… (pv: Maelynn)

Myu marchait péniblement le long tu chemins. Il avait tellement mal au ventre. Il zigzaguait sans trop savoir pourquoi.

- Je… je crois que j’ai trop mangé…

Il lâcha alors un rôt énorme, qui lui lâcha, malgré lui, un grand rire. Malheureusement, cet abandon total au rire, en plus du rôt précédent, lui fit lever le cœur. Il avait vraiment envie de vomir, mais sachant qu’il détestait cela, il se retenu.

- Pourquoi moi!? Qu’est ce que j’ai fait à par avoir… mangé trois poulets, bu quatre verres de lait et engloutit et les trois tartes, sans compter les…

Il s’arrêta, non seulement le décompte le fit remarqué qu’effectivement il avait vraiment trop mangé, mais qu’il était vraiment idiot de sa part de partir pour une autre ville après avoir autant mangé! Il aurait du dormir pour laisser le loisir à son, disons le, puissant estomac de tout digérer. La demoiselle, qui était un vrai cordon bleu, l’avait même prévenue. Mais bon, Myu n’est pas du genre à pensé à se qui va se passé, vivant aux jours les jours comme on dit. Quoi que lui, c’était plus à la seconde qu’il vivait. Tout cela, mais en plus l’énumération de toute cette nourriture lui donna un mal de ventre encore plus horrible.

- Pourquoi je ne suis pas resté confortablement couché sur cette sublime demoiselle!? Pleura-t-il, les yeux fermés et ces mains retenant son estomac.

Il eu une image de lui en train de vomir sur la poitrine de la jeune demoiselle. Bien que la vue était plutôt immonde, il ne put s’empêcher de rire une nouvelle fois.

- AHAHAHAH!!!... Je suis vraiment dégoutant. Dit-il les yeux mi-clos avec un léger sourire. Une goutte de sueur était visible, glissant le long de sa tempe droite.

La goutte de sueur se multiplia à une vitesse ahurissante. Son visage et tout son corps était maintenant en sueur. Se rire était de trop et il sentait déjà la tarte au bleuet dans sa bouche. Son visage prit les couleurs rougeâtres des malades.

- Je vais… je vais!

Ses joues se gonflèrent quand la pression augmenta. Le moment était venu! Toute ses tentatives pour l’en empêché avait échoué! Il allait, dans quelque instant, vomir!

Il courrait sur le sentier forestier, cherchant on ne sait quoi pour empêché la déglutition. Au moins un endroit propice pour le faire, autre part que sur un sentier. Bizarrement, les nombreux fourrés qui l’entourait ne lui semblait, à première vue, pas destiné à accueillir toute cette nourriture.

Au bout d’un moment, il vit une silhouette dans ses champs de vision, à dix mètres précisément devant lui. Il couru vers celle-ci. Il trouvait cette femme aux yeux bandé effrayante avec ses gants bizarre, et la… chose ressemblant à un gros chat sans poil à ses coté était vraiment effrayante, mais il avait vraiment envie!

Quand il arriva à cinq mètres de la dame, il se déplace en un bond devant elle, à la vitesse du son. Il la regarda de très bas et, voyant son interrogation, il lâcha en un coup, les yeux exorbités :

- JE VAIS!!!

Et hop, toute cette succulente nourriture se retrouva sur les pieds de la nouvelle arrivante. Reprenant son souffle en étant plié en deux, il arrêta tout signe de respiration profonde et d’un coup, leva la main vers cette de la dame, signe qu’il voulait lui donne une poignée de main. Il dit d’un air enjoué sans cessé de regardé au sol:

- Salut je m’appel Myu. Désolé pour le vomi.

Et il vomit encore une fois sur les pied le la dame. Myu était, disons, un peut idiot en se moment…

Cela faisait environ quelques mois que la jeune femme avait accostés sur le continent des hommes. Heureusement, elle n’avait rien eux à payer pour se petit voyage. Un sourire éclairait son visage à l’idée du pouvoir qu’elle pouvait avoir envers d’autre homme. Elle tâtonna quelque peu sa poitrine, contente de se qu’elle pouvait obtenir avec ceci.

- Les hommes sont stupides, n’est-ce pas Bélial?
« Je ne peux vraiment le qualifié d’ainsi, mais pour moi, le monde en entier est stupide, maîtresse »
- Même moi?, dit-elle en se tournant vers la créature.
« Bien sûr que non, vous êtes une exception à la règle, maîtresse »

La jeune femme sourit, et lui tapota gentiment la tête. Elle s’était fortement liée d’amitié avec celui-ci, mais il ne cessait jamais de l’appeler maîtresse. Elle n’avait jamais vu le visage de son compagnon, mais avait pu voir le reste. Elle était heureuse d’avoir fait le bon choix et que celui-ci soit devenu son plus grand compagnon, que ce soit de route, d’amitié ou en combat. Il lui prêtait ses yeux, et elle, lui prêtait son énergie.

Les deux marchaient sur le sentier. Il ne regardait plus tellement où il allait. Maelynn avait crut bon de venir ici, car elle était sûr que sa sœur s’y trouverait étant donné la quantité de nourriture qui s’y trouvait, mais elle n’avait jamais entendu parler d’elle. Elle avait eut beau de s’informer auprès des gens, la plupart lui disait qu’il n’y avait pas de vampire ici, qu’il n’y avait pas eux de mort suspect. Bien sûr, il y en avait d’autre qui semblait effrayer par son apparence et par ce qu’elle était. La jeune femme soupira juste à la penser qu’elle ne croiserait peut-être jamais sa sœur. Elle allait se venger, ça elle en était sûre.

« Maîtresse, je sens quelqu’un qui approche. Dois-je me cacher ou peut-être devriez-vous me renvoyer? »
- Ça ne sert à rien, s’il parle de toi, il passerait pour un fou, voilà tout.
« Mais cette personne s’approche rapidement, maîtresse Maelynn »

La créature tourna la tête et put ainsi montrer à sa maîtresse le petit garçon aux oreilles poilus qui courrait vers eux. Il semblait malade le pauvre. Maelynn n’en fit rien. Ce n’était qu’un gamin après tout. Les gens n’étaient jamais porter à croire tout ce qu’un enfant pouvait dire. Maelynn leva la main vers son compagnon, pour lui faire signe qu’il ne s’en fasse pas. Elle allait s’occuper de celui-ci. Bélial perdit l’enfant de vue pendant quelque seconde, puis le vit réapparaître devant sa maîtresse. Maelynn avait sursauté en voyant ceci-ci.

- Mais quelle odeur nauséabonde avons-nous là?! Dit-elle en se pinçant le nez.
« Cet enfant à régurgiter sur vos pieds, maîtresse, dit-il mentalement, dois-je m’occuper de ce petit? »
- Non ne fait rien, dit-elle en rompant le contact, voyant le vomi sur ses pieds.

Elle n’avait pas vraiment envi de voir une tel chose. C’était disons, dégoûtant. En plus, celui-ci se présenta et osa de nouveau vomir sur ses bottes. Elle abaissa la tête et regarda le petit garçon. Celui-ci avait chaud et ça paraissait. Rapidement, elle s’empressa de faire quelque pas vers l’arrière, et reprendre contact avec Bélial. Ainsi, elle pouvait le voir.

* Le pauvre, je devrais peut-être lui concocté quelque chose pour l’aider non?*
« Je ne crois pas que ce soit une bonne idée, maîtresse »

La jeune femme sursauta un peu. Elle n’était pas habituée de se faire répondre même quand elle pensait. Enfin, le jeune garçon devait seulement la trouver folle puisqu’elle parlait seule depuis tantôt.

- Dit-moi, tu ne devrais pas être accompagnée à ton âge? Tu sembles bien jeune pour rester seul.

Il pointa son menton de son petit indexe. Sa bouche était entrouverte et ses yeux étaient en questionnement. Enfin, il paraissait se questionner. Myu adore la comédie et simplement pour rendre la vie plus joyeuse, il est prêt à faire le cancre ou à entré dans n’importe quel jeux.

- Moi? Je suis trop jeune? Dit-il en pesant ses mots.

Il regarda au sol en gardant le même visage, pointant toujours son menton.

- C’est vrai que je n’ai que huit ans… Fatalisa-t-il.

Il remonta son visage jusqu’à regarder les yeux invisible de la jeune femme. *Elle est tellement belle* pensa-t-il. *Et en plus son tour de taille est considérable!* Renchérit-il.

- Un enfant de huit ans ne devrait pas se promener aussi loin tout seul! Conclu-t-il.

Il arrêta de pointer son menton de son indexe. Il avait maintenant les bras mort, faisant les spaghettis accroché à ses épaules. Il regardait toujours les bandeaux cachant les yeux de la sublime dame. Il la trouvait vraiment belle, trop belle et, en surplus, elle était mystérieuse. Un duo fatal!

- Mais… est-ce que je suis moins apte à me débrouiller qu’un adulte? Demanda-t-il.

Il fit alors un bond pour se positionner en arrière de la dame. En une éclaire, il regardait toujours vers ses yeux bandés maintenant caché par sa tête. Il avait l'air d'une personne ayant eu une lobotomie au visage.

- êtes-vous plus apte en forêt que moi?

Il rebondit et se positionna quelque seconde sur son dos, agrippant ses épaules. Myu ne pèse que très peu et son poids équivaut à un petit sac de voyage.

- Vous avez quel âge madame? Demanda-t-il sous se même ton neutre.

Il refit un bon, se positionna à coté du gros animal accompagnant la dame.

- Et toi tu as quel âge? Lui demanda-t-il.

Il refit un bon, se positionna devant l’animal, ne lui laissant pas le temps de le suivre de vue. Il le toucha du bout du doigt, profitant de sa confusion.

- Et tu es quoi toi? Moi, d’après les autres, je suis un petit garçon chien .

Ne lui laissant toujours pas le temps de répondre, il se positionna sur l’autre coté de la dame, lui prenant la main pendant qu’une seconde.

- Si je suis vraiment inapte à survire tout seul, vous allez m’aider, non?

Une fois encore il disparu, mais il se positionna cette fois-ci sur une branche voisine. Elle n’était pas très élevé, mais assez pour être un peu plus haut que la dame. Cette enchainement de déplacement lui avait prit que vingt secondes. Il ne voulait pas leur laissé le temps de répondre. Même si son visage disait le contraire, il s’amusait comme un petit fou de cette confusion.

- ...Ou comptez-vous me laissé tout seul? Pleura-t-il.

Il refit un bon, mais s’accrochât au coup de la dame. Ses pieds était positionné sur l’étrange accoutrement de celle-ci et, disons-le, la poitrine généreuse de l’inconnue aidait grandement à sa stabilité.

- Pourriez-vous m’emmener avec vous? Vous êtes si jolie qu’aucune créature n’osera vous attaqué. Quel monstre pourrait prendre goût à détruire une si grande beauté telle que vous?

Myu parlait en vers, c’est vrai. Il adorait la poésie et, non pas pour lui attirer des faveurs, il comblait nombres de femmes avec ces prouesses. Il aimait cela pour la simple et unique chose qu’il prenait pour acquis quoi qu’il en fût.

*Une femme souriante est une belle femme!* Se rappela-t-il.

Dès que le petit avait commencé à bouger d’un endroit à l’autre, celle-ci avait rompu de nouveau le contact. Bélial avait de la difficulté à garder le petit homme en vue et comme il bougeait la tête trop rapidement, Maelynn commença à avoir un haut le cœur. Elle appuya ses deux mains contre ses tempes et s’empressa de les masser. Un petit soupire de satisfaction s’échappa de sa bouche, puis elle reprit son sérieux, réussissant à suivre les mouvements du petit garçon. Même s’il bougeait rapidement, elle était capable de voir la chaleur qu’il trimballait avec lui. Elle ne parlait pas, mais restait concentré. Elle ne savait pas ce qu’il cherchait à faire, mais n’allait pas entré dans son petit jeu. Oui Maelynn, était douce et gentille, mais n’aimait pas qu’on lui fasse perdre son temps. Bélial lui semblait rager. Il aurait voulu morde ce petit singe qui courait partout comme si on lui avait donné une trop grande dose de sucre.

« Maîtresse, implora-t-il, faites quelques chose. Arrêter le ou laisser moi le faire »
* Non, il est jeune, c’est tout. Il faut laisser jeunesse se passer. »

Le démon poussa un grognement sentant le petit garçon le toucher, puis celui-ci sembla se calmer. Il était maintenant accrocher à Maelynn. Celle-ci ne pouvait voir qu’une masse rouge-orangé grouiller devant elle. Ce petit était un vrai manipulateur, mais Maelynn en pouvait s’empêcher de sourire. Après tout, il n’était pas méchant et souhaitait simplement avoir de l’attention. Mais Bélial ne semblait pas du tout du même avis. Il grogna de colère :

« Ôte tes sales pattes de ma maîtresse sale chien, dit-il à l’intention du petit garçon. »

Maelynn n’avait pas entendu, mais savait que le silence n’était pas bon signe.

- Assez Bélial! Tonna-t-elle d’une voix forte.

La jeune femme déposa l’enfant au sol et chercha à prendre sa main avec quelque peu de difficulté. Cela la gênait un peu de voir à quel point elle dépendait de son ami démon. Après tout, elle n’était jamais née aveugle et ne s’était jamais vraiment habitué. Bélial se mit à marmonner quelque phrase que seule elle put entendre, puis elle sourit d’avantage. Le pauvre, il boudait parce que quelqu’un d’autre avait prit l’attention de sa maîtresse.

*Même si tu boudes, ça ne changera pas les faits!*

Elle ne reçut aucune réponse. Enfin, elle allait le laisser faire pour un petit moment, même si cela venait à dire qu’elle ne devra pas compter sur ses yeux.

- Alors Myu, comme j’ai pu comprendre, en plus de n’avoir que 8 ans, il n’y a vraiment personne pour t’accompagner, lui dit-elle d’une voix qu’elle avait l’habitude de prendre avec les enfants.

Elle souriait, mais on ne pourra jamais voir l’expression que ses yeux pouvaient avoir envers se petit. Maelynn s’accroupit pour être à la hauteur du petit.

- Tu veux savoir un secret? Chuchota-t-elle tout bas, moi aussi je suis seule depuis presque 400 ans. Mais par chance que j’ai un ami, hihihi. Tu as des amis toi aussi?

Bélial entendant des murmures se tourna, regardant derrière lui, puis finit par baisser la tête et s’allonger sachant qu’il ne gagnerait pas cette bataille contre un enfant.

*Quatre-cents ans! Oulà la vielle peau!* C’est ce que Myu se dit inconsciemment en premier lieu. Ce n’était vraiment pas voulu, mais ayant l’habitude de côtoyer des humains ne vivant que soixante ans, il trouvait cet âge… plutôt avancé. Le fait qu’Il ne côtoyant que des femmes entre seize et trente ans n’aidant vraiment pas non plus. Il prit le visage de la dame dans ses petites mains, entourant tout juste ses joues. S’il avait été un petit plus petit, il n’aurait même pas englobé la totalité de ses joues, les caressant par la même occasion.

- Tu as vraiment quatre-cents ans dépassé? Dit-il avec un ton frôlant l’étonnement. Pourtant ta peau est si douce et chaude! On dirait presque du satin!

Il lâcha précipitamment ses joues et pris entre ses mains la main de la dame. Il déposa sa main dans la sienne et, de son indexe, fit de petit cercle sur son dessus. Il tint un rythme lent mais continue. Il ne quitta en aucun moment du regard le travail qu’il exécutait. Son regard ne la voyait pas, mais il dû admettre que s’il aurait regardé ailleurs, son geste aurait été, pour lui comme pour elle, d’une profondeur bien moindre.

Ses yeux regardèrent alors l’entrejambe de la femme. Il voyait ni avec ses yeux, ni avec son don les magnifiques courbes de cette beauté florissante. Il regardait ailleurs, il regardait dans la vie, dans le destin passé de la dame.

- Et tes mains en disent beaucoup sur ta beauté inchangée depuis tant d’année. L’usure du temps ne les a pas atteints, mais du destin je peux dire que vous avez été bien gâté. Les gens au premier regard ne vous prennent que pour beauté et vous savez, pour autant que je le voie, user de vos atouts. Vous les trouver idiot et inconscient de se laissé hypnotisé par cette chair qui vous forme. Vous vous moquez de cette attirance pour se qui, vous le savez, ne pourrons jamais. Ce destin aussi cruel puisse paraitre pour les autre est considéré, pour vous, comme des épreuves que vous avez surmontées. Vous cherchez quelqu’un ardemment pour une raison que le destin ne peut connaitre. Que de vos actes je peux juger, mais de votre savoir je ne peux me lier.

Pendant ces dires, Myu n’était plus le bout en train à son habitude. Il savait lire le passé, mais l’avenir lui était brouillé. Il aimait dire ce qu’il savait et, pour certaine personne, il était un enfant très compréhensible. Après ses dernières paroles, il reprit son ton enjoué qui le caractérisait tant.

- Je n’ai d’ami qu’eux qui veulent connaitre, je n’ai que famille que ceux qui me capture pour la bonne fortune. Je n’ai que compagnie l’objet de mes vices.

Il fit alors un sourire chaleureux et, fermant les yeux, il demanda.

- Et toi tu voudrais d’un ami comme moi? Qui ne sait qu’être la convoitise d’autre personne? Un enfant rejeter des siens et incompris de se qu’il était destiné à devenir?

Il entoura la cuisse de la dame. Celle-ci était imposante, chaude, confortable. Il était accroché à elle comme le nouveau né accroché au sein de sa mère. Il aurait voulu resté longtemps sur celle-ci, tellement il se sentait bien. Un air de satisfaction était né sur son visage. Il la serra très fort, sentait ses bras couler dans la peau accueillant et lâcha tout. Il couru à deux mètres de la dame, sans utilisé ses bons pour cette fois. Il se retourna vers la dame, un air ravissant et les bras écarté de chaque coté de son corps, comme s’il allait donner un gros câlin.

- Viens vers moi sans utiliser ta grosse bébête! Je sais qu’elle t’aide à voir, petite aveugle! Dit-il avec un ton enjoué, la bouche illuminé d’un grand sourire. Je ne sais pas si toi tu peux voir, mais peu m'importe! Je veux que tu viennes vers moi en imaginant comment je suis, en m’imaginant comment tu aimerais que je sois! Laid, hideux, adorable, sexy, baraqué, maigrichon peu importe!

Il s’assit d’un coup à terre, tendant toujours les bras vers la dame. Il la regardait de ses yeux vides qui n’ont jamais pu voir.

- Peut importe comment les créatures de se monde voies, ils n’ont pas assez d’imagination pour voir autrement qu’avec leur yeux! S’exclama-t-il

Il insistait tellement que s’en était agressant. Il voyait que la femme ne voyait pas vraiment par elle-même et qu’elle avait de la difficulté à se mouvoir sans aide.

- Imagine se que tu veux voir et viens me rencontré. Ne te fie pas à tes sens, à tes dons ou à ton gros chat! Soit indépendante! Soit!... Imaginatif!

Il plaqua ses petites mains au sol, attendant impatiemment que la dame fasse ce que lui faisait en tout temps. C’était insensé, c’était inutile, c’était étrange, c’était Myu.

*La vie est moche telle que je la voie*, ce dit-il.

En effet, Myu ne vois que le contour des choses avec son don. Des contours blancs avec des surfaces noires.

*L’imagination doit sans doutes lui faire défaut* se dit-il. *Si je me trompe sa ne sera pas a première fois de toute façon!*

Il attendait si la femme allait exécuter ses demandes en entrant dans le jeu, ou si elle allait se désintéressé des cours d’aveugle qu’il voulait lui donné. Il attendait de voir si elle le prendrait au sérieux, ou si elle le prendrait comme tous les autres, comme un petit enfant agressant, hyperactif et stupide.

- Vient voir le petit Myu, vient voir le petit oracle des bois, viens rencontré celui qui sait tout sans rien voire, regarde-moi sans le voir! Imagine moi et vient à moi! Dit-moi à quoi je ressemble! Apprend moi à quoi je ressemble!

*Rooh elle ne veut pas…*

Tel furent les premières pensées de Myu. Il ne voulait pas insisté et tourné la page, mais son esprit n’arrêtait pas d’y revenir. Sa conscience s’hérissait jusqu’à en lui faire mal. Il se sentait coupable d’avoir autant insisté alors que, pour elle, ses efforts étaient dénudés d’intérêts.

Néanmoins, elle avait dit vrai : Myu était jeune, très jeune. S’il ait été plus vieux, il n’aurait pas agis de la sorte. Certes il aurait « proposé » son idée avec un peu plus de talque et n’aurait pas dit ses mots sans y pensé, mais maintenant il voyait bien qu’il aurait dû y pensé un peu plus. Mais le pire, c’est qu’il se sentait vraiment coupable pour l’avoir traité d’aveugle…

Il essayait de retrouver sa bonne humeur naturelle, mais rien à faire. Il sentait sa gorge se nouer et ses yeux lui picoter. Il massait le dessus de ses petites mains lentement, sans relâche, d’un geste machinale. Il faisait tout pour distraire son esprit tout en restant tranquille. Elle avait beau lui proposer de devenir son ami, il ne la croyait pas. Non pas qu’il la refusait, mais il restait penché sur son accroche! Il était tout bonnement incapable de se raisonner et il voyait ses fautes comme des évènements entravant tout les autres : y comprit sa demande d’amitié.

Il aurait voulu gambader pour se changer les idées, mais les larmes étaient proches et il savait que la prochaine chose qu’il ferait, quel qu’elle soit, le ferait pleurer. Il ne voulait pas regarder le gros chat, ni la dame si gentille. Il ne voyait au finale que lui qui avait mal fait, et c’était peut être vrai…

Il se releva et chercha dans son cou. Il trouva son petit collier fait à partir d’une pierre grossière. Celle-ci était mauve transparente et était très simple. Il la leva à hauteur de ses yeux pour contemplé se que les gens lui avait dit : « Cette pierre est merveilleuse! La lumière la traversant prend un ton de mauve foncer et émerveille les pupilles des plus isolé chasseur » Tel avait été les mots de la dame qui lui avait remis. Il la déposa dans le creux de sa main. Il lui faisait toujours attention, puisqu’elle n’était attachée que par un système de nœud complexe. Il a toujours eu peur que les nœuds se dénoue et de perdre la pierre.

*Elle peut valoir une fortune… ou n’avoir que sa beauté comme prix, mais peu importe… je l’aime beaucoup mais…*

Il ferma ses mains comme s’il priait et regarda Maelynn dans ses yeux absents. Il S’approcha d’un pas lent et lourd. Ses yeux se remplissait de larme et il était content qu’elle ne voyait pas : il détestait pleurer et détestait encore plus qu’on le voit pleurer. « La tristesse est contagieuse » se disait-il.

Il s’étira pour prendre sa main. Il la prit par le dessus, la retourna et l’ouvrit de ses pouces. Il y déposa délicatement sa pierre et, dans un sanglot, il dit :

- Désoler…

Il commençait à pleurer lorsqu’il fit un bond pour se retrouver dans un fossé. Il était toujours dur à suivre sur l'aspect émotionnelle et ses réaction était pour plusieurs inexplicable. Il était déjà arriver qu'on le traite de fou parce qu'il avait pleurer pour une minime entorse. Ce bond fut suivit de plusieurs, s’éloignant de plus en plus de Maelynn et de son ami peu agréable. Il s’arrêta près d’un gros arbre et se mit à sa cime. Il pleurait à chaud de larmes.

- snif... je suis vraiment misérable.

La seule pensé clair qu’il eu fut d’espérer qu’elle n’utilise pas sa vision pour le voir. Il ne voulait plus lui causé de soucis et l’accabler d’un poids mort. Il se sentait… inutile… seule… misérable…

Myu entendait bien Maelynn l'appeler d'en bas, mais il ne pouvait la voir. La cime de l'arbre était à plus de vingt mètres du sol et sa vision ne s'étendait que sur dix mètres. Tout le reste autour de lui revenait à ne pas exister à ses yeux. Myu pleurait et sanglotait, les crises passaient lentement pour lui. Entendre Maelynn l'appeler, c'était un vrai bonheur puisqu'il pourrait se consoler en se disant qu'elle veut toujours lui parler.

- Snif… D’accord…

Il tourna sur lui-même, agile comme une colombe sur sa branche. Il faisait de petit pas et tournait très lentement, il était en petit bonhomme, ses jambes repliées. Quand son quart de tour fut terminé, il mit un pied dans le vide. Une larme s'apprêtait à couler de ses yeux rougis de tristesse.

- A… Attention je… Je descends…Dit-il, toujours proie à un sanglot incontrôlable.

Il fit alors quelque chose de bizarre. Il se laissa tomber de sa branche, mais son pied resta sur celle-ci. La larme retenue tomba en chute libre. Myu restait collé à cette branche jusqu'à être en dessous de celle-ci, la tête en bas. Il donna un coup et il se propulsa par en bas. Il descendit l'arbre à une vitesse ahurissante et fini sa chute sur une branche, positionné à trois mètres du sol. Elle plia, émit quelque craquement, puis revint à sa position normale.

- Je… je suis là…

Il ouvrit les yeux et fixa sa larme qui finissait elle aussi sa chute devant lui. Il la fixa, admirant le jeu de lumière qu'elle formait en son sein. Le temps semblait s'avoir arrêté. Bien qu'il ne vît que du noir, il s'imaginait la beauté cristalline de sa larme. Deux secondes après, la larme arriva effectivement là ou Myu l'avait vue et fini sa course sur la joue de Maelynn.

Il se mit en position fœtale, prenant ses genoux dans ses bras. Il avait cessé de pleurer, mais il avait encore cette pression désagréable sur la gorge, signe que sa tristesse est profonde.

- Dé… Désolé pour la larme…

Et il cacha sa tête entre ses jambes, pour pouvoir souffrir tout seul.

Maelynn avait ordonné à Bélial de ne pas quitter le petit garçon de ses yeux. Il avait ordonné, même si selon lui, ce n’était qu’une perte de temps qui les éloignaient de leur but initial. Enfin, cela faisait déjà de longues années qu’ils étaient à la recherche de sa sœur aînée qui était venu avant à peine de quelques minutes.

Un soupir de soulagement s’échappa de la gorge de la démoniste. Myu voulait bien coopérer avec elle, même malgré le chagrin qu’elle lui avait occasionné. Nul n’était son but, mais vu sa situation, elle n’avait pas le temps de s’attarder sur ce genre de chose. Une petite voix se fit entendre puis elle le vit s’accrocher à la branche comme s’il souhaitait se laisser tomber.

- Non! Ne fait pas ça!….(elle finit sa phrase en marmonnant), c’est dangereux.
« Quel petit homme têtu… »

* Oh ça va toi, je me passerai bien de tes commentaires désobligeant Bélial. *

Le temps que le petit Mariko descendre, Maelynn tenta de s’excuser au démon à forme de félin. Vu la situation, Maelynn avait été un peu trop méchante à son goût avec et même si celui-ci l’avait encaissé elle avait pu remarquer que cela ne lui avait point plut étant donner qu’il avait légèrement abaissé la tête. Enfin, il releva la tête puis tous pu entendre le petit garçon qui était déjà descendu. Maelynn se jeta presque dessus, une main sur la joue. Elle venait de recevoir la larme que celui-ci avait laissée tombé et il s’en était tout aussi excusé. Sans attendre, elle attrapa le petit homme et le serra fortement contre elle, tête contre poitrine. Sa même avait toujours eu l’habitude de le faire ainsi lorsqu’elle se blessait pour la protégé de sa sœur qui ne pouvait se contrôler. Elle avait toujours été en danger chez elle, mais cette fois-ci, elle allait protéger ce petit garçon. Même si cela ne consistait qu’à le protégé de ses larmes.

- Chut, ne t’excuse pas pour si peu Myu. Ne soit ni désoler pour quoi que ce soit.

Elle se mit tranquillement à caresser ses petites oreilles, puis s’assied sur le sol au pied de l’arbre en maintenant toujours le garçon contre elle. Bélial ne souhaitant plus se faire gronder, s’allongea au pied de sa maîtresse.

Regardant toujours devant elle, et d’une voix presque maternelle, elle demanda à celui-ci :

- Ça va mieux maintenant?