Dragonnier ou dragon
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 Quand deux glaciers se rencontre (pv: Hel)

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MessageSujet: Quand deux glaciers se rencontre (pv: Hel)   Quand deux glaciers se rencontre (pv: Hel) I_icon_minitimeLun 29 Mar 2010 - 18:28

Zaolynn était assise dans la neige, dénudé de tous vêtements chauds. Son visage était calme et serein, mais à l’intérieur de sa tête, c’était tout le contraire. Pour se calmer, elle caressait distraitement le derrière de l’oreille de Zouka, son compagnon, son seul véritable ami. Elle continua ainsi pendant quelques heures. Son corps, parfaitement immobile, ne ressentait point la morsure du froid étant elle-même fait de glace et de froid. Son corps avait perdu sa douce chaleur d’autrefois il y a maintenant fort longtemps.

Sur ce, ses pensés se dirigèrent sur ses jeux d’enfants en compagnie de sa sœur jumelle, Maelynn. Elle ignorait ce qu’elle était devenue, mais elle ne prendrait pas la peine de la rechercher à nouveau. Pour elle, celle-ci ne faisait plus parti de ce monde tout comme leurs parents.
Les caresses qu’elle prodiguait à l’ours se firent continues, mais après un moment, sa main rencontra la neige qu’elle ne ressentit pas. Elle était insensible à la froideur peu importe sa température. La froideur ne gênait nullement ses mouvements; elle ne faisait plus qu’un avec la glace. Le liquide qu’on lui avait injecté avait modifié son corps que ce soit physiquement, mentalement et magiquement.

Lorsqu’elle ouvrit ses yeux, Zouka n’était plus à ses côtés. La bête au pelage blanc s’était sûrement dérobée pendant un moment où la jeune dame s’était instaurée dans une bulle où elle ne ressentait plus la présence des autres. Zaolynn se releva tranquillement, prenant appui sur ses genoux. Plusieurs craquements se firent entendre en provenance des jambes de la jeune femme. C’était un signe qu’elle était ankylosée de partout. D’un geste rapide et pressé, elle enleva les quelques centimètre de neige qui recouvrait le dessus de sa tête et ainsi que ses épaules; signe qu’elle était là depuis un bien long moment.

La vampire fit quelques tour sur elle-même pour enfin voir quelques traces. Celle-ci était tout de même fraîche de plusieurs minutes déjà. Elle comprenait que l’ours pouvait parfois s’impatienter envers sa maîtresse, car rester assis et ne rien faire n’était pas le style du jeune ours vagabond. Jeune, il fallait bien s’entendre que lorsqu’il fut transformé, il était encore dans sa naissance de jeune adulte. Elle prit la direction qu’avait empruntée l’ours et suivit ses pas. Selon la largeur entre les traces que celui-ci avait laissées, il s’était éloigné en courant.

Après plusieurs minutes de marche, elle finit par la rejoindre. Normalement, cela aurait prit beaucoup plus de temps pour un humain, mais étant vampire, sa vitesse était beaucoup plus rapide. Naturellement, elle n’utilisait pas cet atout, car cela ne lui servait à rien; sauf bien sûr, chassé ses victimes. Des grognements lui parvinrent. Ceux-ci, se trouvait à moins de cent enjambés.


- Zouka! Cesse d’embêter les animaux,
le gronda-t-elle une fois arrivé à lui. Sa voix ne contenait aucune trace de férocité ou de mécontentement, elle était tout simplement neutre. Si tu as faim, tu n’as me le dire.

Rien à faire, l’ours gardait ses deux grosses pattes avant contre le tronc d’arbre, le nez pointé vers les branches cristallisées de neige qui étaient entremêler l’une à l’autre et qui cachait le ciel grisâtre de se pays d’hiver continu. Zaolynn toucha la tête de son compagnon, mais il ne voulait rien entendre. Il continuait de grogner vers les branches.

- Salle bête têtu que tu fais! Je vais te montrer qu’il n’y a rien.

La jeune femme recouvrit ses doigts de crochet de glace et utilisa celle-ci tel un puissant chat pour escalader le tronc gelé. L’arbre n’était pas petit et mesurait plus de 7 mètres de haut. La jeune femme n’avait pas le vertige, loin de là! Elle continua de gravir jusqu’à son plus haut sommet, là où elle pouvait voir par-dessus les branches. La vampire inspecta les lieux et ne vit rien d’alarmant. Elle ne comprenait pas pourquoi Zouka, son ami, réagissait d’une telle façon. Elle redescendit l’arbre jusqu’à sa plus basse branche puis, elle se laissa tomber au sol telle une plume. Elle ne ressentit pas l’impact sous ses pieds, mais la neige avait laissé autour d’elle un petit cratère de neige. L’ours la regardait mécontent.

- Tu vois bien? Il n’y a aucun danger, dit-elle de sa belle voix enrouée.

L’ours ne pouvait s’empêcher de se sentir menacer, non par la puissance et la froideur de sa maîtresse, il s’en était habitué depuis fort longtemps, mais par quelque chose qui les guettait et qui se trouvait tout près d’eux. Il ignorait ce que c’était, mais il ne pouvait faire confiance à cela. Il poussa sa maîtresse dans le dos. Il souhaitait quitter la forêt de glace au plus rapidement. Il ne voulait pas rester une minute de plus en cet endroit. Zaolynn se mit à avancer sous ses poussées, mais elle ne marcha pas plus rapidement au désespoir de l'ours.
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MessageSujet: Re: Quand deux glaciers se rencontre (pv: Hel)   Quand deux glaciers se rencontre (pv: Hel) I_icon_minitimeLun 29 Mar 2010 - 19:49

Hel marchait depuis longtemps. Depuis deux semaines il marchait, marchait et marchait sans s'arrêter. Il n'avait pas le temps de s'arrêter, ah non ! Les ordres que ses supérieurs lui ont donnés étaient simples : se rendre dans une nouvelle colonie que certains hommes venaient de construire et qui venait d'être attaquée. "Tu dois faire le sale bouleau que ses trouillards ne peuvent pas faire, Hel" avaient-ils rajouté. Quoi qu'il en soit, il avait reçu un autre petit boulot juste avant de quitter. Il venait de la part de l'un de ses congénères mercenaires. Il avait reçu l'ordre de détruire une force rebelle proche des terres des dragons. Étant donné que Hel s'y rendait, il lui a proposé de faire son bouleau à sa place. Bien entendu, puisqu'il ne demande jamais de paiement pour ces travaux, il accepta sans poser de question.

-Ce n'était que des faiblards… Ils n'avaient que leurs nombres comme mérite. Se dit-il à lui-même.

Cela faisait maintenant cinq jours qu'il avait décimé ces rebelles. Leur nombre était impressionnant : plus de deux cents hommes, mais aucun de ceux-ci n'avait de réelle formation au maniement des armes. C'est donc de la lame de Givra qui perdirent la vie. Ce fut, pour utiliser le bon sens du terme, un vrai carnage.

Hel, pressé d'arriver dans le petit village, n’avait pas pris le temps de se nettoyer. Du sang d'une centaine d'hommes empestaient ses alentours. Il y avait même des lambeaux de chair geler sur son épaule droite. *Rien ne sert de me nettoyer. Il n'y a que neige dans les environs. Tant que je n'arriverai pas à ma destination, j'endurerai cette odeur* se disait-il. Heureusement, dès la première journée, il ne sentait plus l'odeur, s'y étant habitué. Le climat froid et son corps glacial avaient cristallier le sang et les lambeaux de chairs, rendant son odeur encore plus faible.

Les paysages avaient drastiquement changé en deux semaines, mais quand il vit quelques arbres, il ne s'en plaignit pas. Il aimait regarder les arbres gelés. Il ne savait pas si sa transformation l'avait changé, mais il commençait à apprécier les couleurs sombres et tout ce qui se rapportait au froid. L'environnement glacial était le seul endroit qu'il considérait comme son chez-soi.

Les arbres finirent par se resserrer les uns contre les autres et Hel se trouva alors dans une forêt de cristal. Tous les arbres étaient gelés, c'était magnifique, mais il ne s'attarda pas. Il avait sa mission à accomplir. Même s'il avait gardé une once d'humanité, ces sombres pensées lui retiraient immédiatement tout sens d'admiration envers quoi que ce soit. Même s'il considérait ses lieux comme un chez-soi, il restait qu'il était encore seul, bien seul… Trop seul…

La forêt devint dense. Il ne voyait pas devant lui à plus de quarante mètres. Il devait se fier au soleil pour ne pas se perdre. Bizarrement, il entendit des grognements. Il n'y porta aucun intérêt même si ceux-ci venaient de la direction dans laquelle il allait, mais plus étrange encore, il entendit une voix… Une voix de femme pour être plus précis. Il ne comprenait strictement rien à se que la voix disait, dû au fait qu'elle était éloignée, mais peu lui important. Si il y avait un obstacle quelconque, il allait le passé, peut importe qu'est ce que c'était.
*Je n'aurai qu'à mourir et attendre que Givra me ressuscite si les choses s'enveniment* se disait-il…


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MessageSujet: Re: Quand deux glaciers se rencontre (pv: Hel)   Quand deux glaciers se rencontre (pv: Hel) I_icon_minitimeLun 29 Mar 2010 - 20:28

Voyant que sa maîtresse resterait obstiné, Zouka dût la pousser plus durement. C’était la première fois qu’il ressentait une menace aussi forte. Même avec Léo, son ancien maître, il n’avait jamais ressentit un tel danger. L’odeur de la mort planait partout. Si seulement il pouvait communiquer avec la vampire. Zouka était un ours très intelligent pour son espèce. Bien sûr, cela faisait plus de quatre cents ans qu’il était vivant. Il s’était bien vite attaché à sa maîtresse, mais parfois il se sentait bien seul et elle ne pouvait le comprendre.

- Zouka, arrête de me pousser ainsi! Il n’y a aucun danger. J’ai regardé par moi-même!, lui intima-t-elle d’arrêter.

L’ours geignit et baissa la tête penaud. Il n’avait pas réussi à lui faire changer d’avis. Zaolynn jeta quelques d’œil inquiet par le comportement de la bête blanche. Elle ne l’avait jamais vu dans un tel état de panique. Si ça ce pouvait, peut-être percevait-il quelque chose qu’elle ne pouvait sentir elle-même. Elle arrêta un moment sa marche et tenta de se concentrer, mais rien. Elle se sentait impuissante pour le moment et ne savait pas si elle devait croire ou non l’ours. Normalement, elle avait toujours perçu le danger qui arrivait, mais là il n’y avait rien. Ça ne pouvait pas être une personne non plus sinon elle aurait pu capter une quelconque odeur.

- Continuons veux-tu? Je ne sais pas ce que tu perçois, mais je vais te faire confiance pour cela.

Puis elle reprit sa marche, mais à peine quelques pas, elle se figea telle une statue de glace. Zouka, heureux d’avoir gagné, fonça tête première dans le dos de celle-ci. La jeune demoiselle n’avait pas bronché d’un pouce. Une odeur. Elle avait enfin réussi à la sentir. L’odeur de la mort et du sang se mêlait entre eux jusqu’aux narines de la femme. Elle inspira un bon coup. Le sang était sûrement devenu fade au goût. Cela semblait faire un moment déjà qu’il était ainsi. Or, si c’était ce que l’ours avait sentit, cela voulait dire qu’il y avait des cadavres non loin.


* Je devrais aller y jeté un coup d’œil. Cela pourrait attirer de mauvaises créatures*

Elle rebroussa chemin et suivit l’odeur. Elle laissait ses instincts de chasseresse prendre place en elle. C’était plus facile ainsi de suivre ce guide odorant. L’ours voyant sa maîtresse faire le contraire de ce qu’il espérait parti en tête. Il ne voulait pas qu’il lui arrive quelque chose. Bien camouflé par son pelage, la bête avança, se faufilant entre les arbres. Il plissa le museau sentant l’odeur de la charogne. Celle-ci se faisait de plus en plus importante et Zouka n’était pas le seul à le remarquer.

*Les morts ne marche pas* pensa Zaolynn.

Recouvrant l’extrémité de ses doigts de griffes de glace, celle-ci grimpa dans l’arbre le plus près d’elle. Souhaitant simplement que son compagnon ne s’approche pas trop, celle-ci se mouvait d’arbre en arbre assez agilement et avec une telle facilité. Les branches étant entremêlées une à l’autre, Zaolynn n’avait qu’à choisir les plus grosse pour se mouvoir.

Elle plissa le nez; l’odeur nauséabonde était tout près. Zao’ garda les yeux ouverts et vit non loin de là un homme de forte taille. Il émanait de lui une force qu’elle ne pouvait expliquer. Un peu plus loin, camoufler par les arbres, elle voyait Zouka s’approcher en catimini. Elle serra les dents se perçant la lèvre inférieure avec l’une de ses canines.

* Mais arrête toi!*
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MessageSujet: Re: Quand deux glaciers se rencontre (pv: Hel)   Quand deux glaciers se rencontre (pv: Hel) I_icon_minitimeLun 29 Mar 2010 - 21:03

Hel avançait toujours au même rythme, mais quelque chose clochait. Il ne savait pas précisément ce que c''était, mais il ressentait qu'il y avait quelque chose non loin de lui. Hel ne possède aucune technique, sort ou sixième sens pour détecter le danger ou les être alentours, mais il possède quelque chose qui peut, si on est observateur, faire très bien l'affaire. Même dans une forêt de glace, de petits animaux se promènent ici et là, vaguant à leur occupation. Eu, d'après les mythes, possède ce sixième sens qui fait horriblement défaut chez les humains en général. Or, quand ils perçoivent une quelconque menace, ils cessent toute activité. Se faisant, le silence total englobe les environs.

Ce silence, l'homme peut le percevoir sans trop de difficulté et Hel l'avait remarqué à cet instant : le silence était lourd, très lourd. Il s'arrêta, observant les environs. Il ne voyait rien de suspect au premier coup d'œil, mais quelque chose le tracassait. Il ne comprenant pas ce qui se passait. Ordinairement, ce silence lui aurait paru anodin.
*Pourquoi ai-je arrêté ma marche ? Je devrais continuer ma route sans m'en faire… Mais…* il regarda une fois encore… Toujours rien. Mais qu'est ce qui clochait pour qu'il se tracasse à se point. Quelque chose d'inhabituel l'entourait. *Bah ! Se doit être mon imagination qui me joue des tours…* Il reprit donc sa marche, mais au bout de trois pas à peine, il s'immobilisa de nouveau. *Non ! Il y a vraiment quelque chose qui cloche !*.

Il arrêta tout mouvement et dégaina lentement Givra. Ses bras pendouillaient dans les airs, sans qu'aucun de ses muscles ne les supporte. Sa tête se pencha vers l'avant pour lui permettre de regarder à ses pieds. Il ferma les yeux, se concentrant sur ce qu'il l'entourait, aiguisant son ouïs en bloquant temporairement tous ses sens.

Il se concentra. Il entendit le vent souffler entre les branches, les arbres craqueler dû aux bourrasques qu'il les submergeait en hauteur, il entendit la glace des troncs lâcher prise pour se fracasser au sol. Il se concentra pour finalement entendre les battements de son cœur. Il ne se concentrait qu'un peu sur chaque bruit qu'il entendait, cherchant quelque chose de suspect.

Pendant un peu moins d'une minute, Hel resta immobile. Soudain, un craquement de branche vint à ses oreilles. Sous le son de se craquement, Hel banda tous ses muscles, prit une position de lancer et fit se planter Givra dans l'arbre d'où était né le craquement. Après que les bruits de sa manœuvre furent éteints, il vit ce qu'il en était : une branche refit le même craquement et tomba au sol.
*Hum… Ce n'était qu'une branche qui cédait sous le poids de la neige* pensa-t-il. Il se dirigea vers l'arbre où était retenu Givra, mais un grognement intense surgi de ses arrières. Il se retourna et un imposant ours blanc avait déjà sauté pour le faire basculer. Hel n'aurait pas le temps d'esquiver cette attaque…


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MessageSujet: Re: Quand deux glaciers se rencontre (pv: Hel)   Quand deux glaciers se rencontre (pv: Hel) I_icon_minitimeLun 29 Mar 2010 - 21:34

Zaolynn regardait la scène d’un drôle de regard. Elle observait tout et tentait de ne pas bouger. Les branches semblèrent se plier sous le poids de la jeune femme et celle-ci dût changer de branche par plusieurs fois. Elle retint son souffle lorsqu’elle sentit une branche se briser sous elle. Telle une panthère, elle avait sauté de justesse et de façon silencieuse sur la branche congénère. Par chance que celle-ci avait les réflexes aiguisés, car sinon elle se serait retrouvé avec une immense épée la perforant d’un côté à l’autre. S’imaginant embrocher, celle-ci sourit légèrement. Elle savait que ça ne pouvait arriver, personne jusqu’à maintenant n’avait réussi à la terrasser, mais quelque chose lui disait que cet homme était différent des autres.

L’odeur provenait bel et bien de lui. Il ne semblait pas mort et il y avait sur lui plusieurs traces de sang. Sa peau était aussi blanche et terne que celle de la vampire et sa chevelure était sombre. À ses oreilles pointus, celle-ci en déduit qu’il n’était pas humain. Elle sortit de son observation lorsqu’elle entendit Zouka grogner. Celui-ci semblait mécontent sur le fait que l’homme est attaqué l’arbre où se trouvait sa maîtresse.
*Non Zouka!* pensa-t-elle, mais il était trop tard. Celui-ci c’était déjà jeté à l’assaut de l’homme qui tentait de retirer son arme de l’arbre. Il ne semblait pas bouger pour éviter l’attaque. Zouka ralentit sa cadence pour se relever sur ses deux pattes arrières. Il ne souhaitait pas le manquer.

Rapidement, Zaolynn se laissa tomber de son arbre même si celui-ci était haut. Elle avait pris le soin de sauter un peu plus éloigner de l’épée, ainsi elle évitait de se faire couper en deux ou de tout simplement se blesser. Maintenant qu’il y avait un réel danger, la jeune femme dût user de ses capacités vampiriques pour se mouvoir rapidement et se mettre entre la bête et l’homme. Elle faisait face à son compagnon levant ses deux mains, toujours dotés de ses crochets glaciale, de chaque côté. Elle s’utilisait comme bouclier humain. Zouka s’arrêta et rugit sa rage envers sa maîtresse. Elle ne broncha pas et lui intima de reculer sans aucun son.

- Nous ne pouvons l’attaquer. Nous ne connaissons pas ses intentions et puis je n’ai jamais eu conscience qu’il y est une prime contre sa tête, alors non tu ne le toucheras pas.

Elle se retourna finalement face à l’homme, malgré ce qu’elle avait fait, elle ne pouvait avoir confiance envers celui-ci. *je ne peux avoir confiance en personne, finalement*pensa-t-elle, même s’il n’y avait qu’une seule exception et elle se trouvait à ses côtés. La jeune femme recula de quelques pas. Au moindre problème, elle serait prête à dégainer ses armes. Zouka se plaça à ses côtés, fidèle à son poste. Lui aussi au moindre problème serait près à attaquer. Il secoua sa fourrure qui s’était hérissé au dos et fit revoler une multitude de flocon de neige qui recouvra la peau pratiquement nue de la jeune femme.

- Qui es-tu et ne tente rien, tu n’as pas l’avantage du nombre.
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MessageSujet: Re: Quand deux glaciers se rencontre (pv: Hel)   Quand deux glaciers se rencontre (pv: Hel) I_icon_minitimeLun 29 Mar 2010 - 22:19

Tout se déroula rapidement. L'agilité de la nouvelle arrivante le laissa perplexe, puisqu'elle semblait humaine. Sauté d'aussi haut, lui-même en était incapable. Enfin, incapable dans le sens qu'il se briserait les jambes à l'atterrissage. Il se retourna vers Givra, toujours planter dans l'arbre geler. Il avait maintenant l'esprit à vif et ne voulait rien rater de se qui se passerait par la suite. Il prit le pommeau de Givra et tira puissamment. Le tronc émit des grincements, mais la lame resta coincer. *Autant dire qu'elle est gelée dans le tronc* se dit-il. Il regarda l'ours et la demoiselle du haut de son épaule.

- L’avantage du nombre, hein ? Dit-il d'un ton de désintérêt total.

Il reporta son regard sur Givra, repris entre ses doigts son pommeau glacial et continua :

- J’ai combattu des centaines et des centaines d'être et tous on périt sous mes coups… Seulement cette semaine, j'en ai tué plus de deux cents… Deux cents…

Son regard se perdit dans le temps. Il revit toutes ces victimes mourir sous ses coups. Chacune d'entre elle demandait pitié, mais il n'arrêtait pas. Eu aussi avait des vies, mais il avait quelque chose que, lui, ne possédait pas : la mort.
*Ils ne connaissent pas leur chance…* Pensa-t-il.

- Ils ne connaissent vraiment pas leur chance… Dit-il à voix basse sans s'en rendre compte.

Il enchaînait ses dires, ne laissant pas le loisir à la demoiselle de répondre. Dans le fond, il se sentait poussé à lui raconter. Se détail le troubla, puisqu'il n'avait jamais ressentis un tel besoin jusqu'alors. Il concentra alors son attention sur la température ambiante. Hel ne ressentait pas le froid, mais était très apte à repérer les sources de chaleur. L'ours n'en dégageait pas, mais il voyait que sous son épaisse fourrure et sa couche de graisse, sa température était celle d'un mammifère normal. La demoiselle, par contre, était… Froide. Très froide. Ses yeux retournèrent sur Givra. Il reprit poigne sur le pommeau, l'agrippant fermement et mit sa main gauche sur l'arbre.

Vous disiez, chère demoiselle avoir l'avantage du nombre ? Mais si cette unité que je suis, revenait? Je serais alors, à moi seul, deux personnes. Et si ses deux personnes ressuscitaient eu aussi, je serais quatre personnes. Mon raisonnement n'a aucun sens, je vous l'accorde. Alors que feriez-vous si je vous posais comme question…

À se moment, la lame de Givra s'entoura de flamme, gelant l'arbre jusqu'à se qui devienne entièrement fait de glace. Des fissures formant une toile d'araignée se formaient autour de la lame, signe que Hel tirait dessus. La lame n'eu, cette fois, aucun mal à sortir du tronc. De son autre main, Hel absorbait la chaleur de l'arbre, du sol et de l'air. Les environs, qui étaient déjà dans les moins quarante degrés, commencèrent à chuter de façon exponentielle, atteignant moins cent degrés en quelques secondes à peine. Hel se tourna, brandissant Givra qui venait de s'éteindre. Il reprit ses dires précédemment interrompus en finissant par :

-… Que feriez-vous si la mort décidait de consacrer son temps à vous prendre votre vie, femme des glaces ?


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MessageSujet: Re: Quand deux glaciers se rencontre (pv: Hel)   Quand deux glaciers se rencontre (pv: Hel) I_icon_minitimeMar 30 Mar 2010 - 18:12

Sa lame maintenant pointé vers elle, Zaolynn n’avait pas pris la peine de dégainer les siennes. Elle ne broncha même pas et gardait toujours se visage neutre. La peur ne s’y trouvait pas. À vrai dire, depuis qu’elle s’était figée dans la glace, elle n’avait plus peur et ne se sentait plus menacer. La jeune femme ne remarquait pas que la température chutait, mais son compagnon si. Elle pouvait entendre sa respiration bruyante, comme si il recherchait de l’air pour emplir ses poumons. Comparativement à elle, celui-ci respirait. Elle ignorait pourquoi, mais peut-être serait-ce tout simplement qu’il n’était pas né vampire comme sa maîtresse. Jetant un rapide coup d’œil vers la bête, celle-ci remarqua la forte bué de son haleine qui n’était pourtant pas si dense que cela il y a à peine quelques minutes. Quelque chose clochait. Après le petit spectacle que l’homme leur avait offert, elle avait pu que constater que celui-ci manipulait le même genre d’élément qu’elle.

- Zouka, éloigne-toi le plus loin possible. Tu ne peux rien faire ici.

L’ours la regardait. Sur son museau et son pelage, on pouvait remarquer l’amoncellement d’une multitude de cristaux de glace. L’homme faisait chuter drastiquement la température ambiante et Zouka ne pouvait encaisser le choc. Zaolynn frappa la bête à la tête pour le réveiller. Il semblait se figer dans un bloc de glace invisible, mais le coup lui avait redonné un peu de sa raison. Honteux de faire un tel geste, il recula aussi rapidement que ses membres gelés le lui permettait. Jamais il n’aurait laissé tomber sa maîtresse, mais la situation le lui obligeait.

Zaolynn reporta son regard de nouveau sur l’homme. Maintenant, elle pouvait porter toute son attention sur celui-ci sans se soucier des moindres gestes que l’ours aurait pu faire. Du revers de la main, celle-ci éloigna l’épée qu’il brandissait en sa direction. La jeune femme avait apprit à ne pas se battre pour de futile raison, et en ce moment, celle-ci en était une. Oui, il avait peut-être tué des centaines d’hommes, mais ça ne la pousserait pas à aller le tuer. Tant qu’elle ne verrait pas sa tête donner en prime avec une belle récompense, elle ne toucherait pas à un seul de ses cheveux.

- La mort? Elle ne me fait point peur, celle-ci ne m’est pas destinée. Oh que non! Le temps prendra des centaines d’années avant de venir à bout de moi
, s’amusa-t-elle à dire d’un sourire stoïque.

Son regard rougeâtre devint aussi glacial que l’air ambiant, mais elle gardait toujours ce sourire provocateur, qu’elle avait tant l’habitude de faire avant tuer ses victimes. Bien sûr elle ne comptait pas tuer celui-ci. Elle enchaîna ses dires :

- Vous auriez beau me priver d’air, ça ne me dérangera pas. Je ne respire pas et ça n’a jamais été le cas. Tout comme la nourriture je n’en ai jamais mangé. Vous auriez beau me transpercer, je ne perdrai pas la vie. Il n’y a qu’un seul moyen de venir à bout de moi et cela restera à tout jamais mon secret.

Prenant un moment pour réfléchir :


- Je ne suis pas une femme des neiges, on préfère simplement me traiter de monstre nocturne, lâcha-t-elle touchant l’une de ses canines avec la pointe de sa langue.
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MessageSujet: Re: Quand deux glaciers se rencontre (pv: Hel)   Quand deux glaciers se rencontre (pv: Hel) I_icon_minitimeMar 30 Mar 2010 - 19:13

Hel eu le réflexe d'être surpris pas la réaction de la jeune femme, mais il eut par la suite un petit sourire en coin non désiré. Se sourire était né d'une envie de crier à l'imposture, mais il s'en retint. Rare était les gens qui ne reculaient pas devant lui, tellement que la crainte qu'il inspirait était grande. Voir cette jeune femme, ou cette chose à l'apparence de jeune femme franchir les distance entre elle et lui donnait une certaine joie.

- J'aurai eu le réflexe de crier à l'imposture, dit-il sur un ton presque impossible à entendre, mais quelque chose me pousse à vous juger, à vous connaître…

Il mit le plat de sa lame dans la paume de la main de la jeune femme, la faisant par la suite glisser le long de son bras. Il remarqua que la froideur habituelle de Givra ne l'affectait aucunement. Il s'en réjouit puisqu'au départ, il ne voulait l'attaquer qu'en réponse à la réponse qu'elle lui aurait remise.

- "Vous auriez beau me priver d’air, ça ne me dérangera pas. Je ne respire pas et ça n’a jamais été le cas." Dites-vous ?

Il dirigea le plat de Givra sur son thorax, la mettant bien en évidence sur ses poumons, donnant plus de profondeur à ces paroles.

- Vous n'avez donc jamais ressenti l'étouffement provoqué par l'eau qui s'infiltre dans vos poumons, de l'envie de se les arracher lorsque des épées vous les transpercent ou encore l'envie de mourir quand une vapeur toxique les désintègre…

Il tournait autour d'elle sans faire de mouvement brusque. Il était presque doux mis à par ces paroles. La lame continua sa descente en tournant autour de la jeune femme.

- "Tout comme la nourriture je n’en ai jamais mangé." avez-vous rajouté.

Comme précédemment, elle fit un court arrêt, mais cette fois, près de son ventre.

- Avez-vous déjà senti votre estomac se détruire, crié qu'on le nourrisse ? Cet estomac à vous qui vous bombardait de douleurs et d'envies sans que vous puissiez les satisfaire ? Allant même jusqu'à vous faire sombrer dans la folie ? Désespéré ?

Sa lame quitta le ventre de la jeune femme et se positionna tel qu'il était évident que cette posture servait à embrocher la manipulatrice des glaces.

- Vous avez conclu par "Vous auriez beau me transpercer, je ne perdrai pas la vie." Dites-moi ceci… Dites-moi, à moi qui ai vécu toutes ces choses des dizaines et des dizaines de fois…

D'un geste vif, il retourna givra contre lui et se transperça l'estomac. Il aurait pu se transpercer le cœur, mais cet organe était trop important pour s'en défaire et attendre que Givra le reconstitue. Sachant qu'il n'avait qu'à attendre une journée pour que son estomac guérisse, il avait opté pour une démonstration moins radicale.

-… Avez-vous déjà, ne serait-ce qu'un instant, pensé que vous pourriez perdre la vie ?

Il retira lentement Givra de son corps. Son sang y était abondant. Il porta givra près de l'épaule de son interlocutrice et conclu avec :

- Est-ce l'assurance en vos capacités qui vous font droitement tenir en avant de la mort, est-ce parce que vous l'avez déjà connu, ou est-ce que votre âme nous a déjà quittées ? Peut importe la réponse je serai satisfait de celle-ci.
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MessageSujet: Re: Quand deux glaciers se rencontre (pv: Hel)   Quand deux glaciers se rencontre (pv: Hel) I_icon_minitimeMar 30 Mar 2010 - 20:13

Zaolynn n’avait pas quitté l’homme aux oreilles pointues du regard. Elle ne comptait point le faire. Son épée, qu’elle avait poussée sur le côté, restait tout de même menaçante. Oui, elle ne pourrait mourir en ayant celle-ci plantée en elle, mais cela ne voulait pas dire qu’elle ne ressentirait tout de même pas la douleur. Pendant que celui-ci lui tournait au tour, elle gardait tous ses sens en alerte. Elle ne pouvait laisser sa défense abaissé. Il lui parlait et elle l’écoutait. C’est tout ce qu’il y avait à faire pour le moment. Ce n’était pas dans ses intentions de l’énerver, car elle ne souhaitait pas être embroché. Elle l’écouta toujours et toujours, jusqu’à ce qu’il retourne son arme contre lui-même. Il s’embrocha à la hauteur de l’estomac et ne sembla pas affecté par cela. Sur le coup, elle ferma les yeux, ayant peur d’être attiré par l’odeur de son sang. Était-ce une manière de lui prouver qu’il était comme elle? Ça elle l’ignorait et ne souhaitait pas le savoir. C’était purement folie et inintelligent ce qu’il venait de se faire. Même elle n’aurait jamais osé agir aussi stupidement.

Ne sentant aucune odeur arrivé à ses narines, elle rouvrit ses yeux portant son regard vers la blessure de l’homme. Il y avait bien du sang, mais pourquoi ne le sentait-elle pas. Même si l’épée de celui-ci était recouverte de son sang et qu’elle se trouvait tout près d’elle, son odorat lui faisait défaut. D’une main, elle toucha le plat de la lame du beau des doigts, mais rien à faire le liquide rouge semblait s’être solidifié sur le tranchant de l’arme.
*Quel gâchis* pensa-t-elle.

Agilement et rapidement, elle s’éloigna de la menace qu’il tendait vers son épaule pour s’approcher de celui-ci. D’un geste rapide et précis, elle récolta une petite quantité de sang sur ses doigts. Par la suite, aussi vite qu’elle s’était approchée, elle retourna à sa place initial. Intéressé par le sang de celui-ci, elle se mit à l’observer. Il était froid et non chaud, car sinon elle l’aurait ressentit. Elle porta ses doigts à son nez où elle tenta de sentir une moindre odeur; il y en avait bien une, mais celle-ci n’était pas assez puissante pour attiré qui que ce soit. C’était un bon moyen pour ne pas attirer les vampires affamés si l’on possédait une blessure. Il ne manquait plus qu’une chose à son observation : le goût. Elle porta tranquillement son index à sa bouche et lécha celui-ci. Ça n’avait pas le même goût que le sang humain et chaud. C’était sûr qu’elle ne pourrait sentir la douce caresse du sang chaud descendre tout le long de son œsophage, mais elle pourrait tout de même se contenter d’un sang de cette température.

Trop concentré sur ce qu’elle faisait, elle avait presque qu’oublié l’être devant elle qui attendait toujours une réponse en provenance d’elle. Tout en portant un nouveau doigt recouvert de doigt vers sa bouche, elle lui répondit :

- Franchement, je n’ai jamais pensé qu’un jour je pourrais perdre la vie. Peut-être étant plus jeune oui, ou lorsque j’ai vu ma famille étendu sur le sol à moitié mort, mais maintenant je ne pourrais croire à cela.

Elle arrêta un moment pour lécher son doigt puis elle continua :

- L’assurance en mes capacités? J’ai confiance en moi, mais je sais que ce n’est pas grâce à cela que je puis affirmer tout ce que je dis. Je n’ai jamais connu la mort et en ce qui concerne mon âme je ne suis pas sûre d’en possédé depuis ma naissance. Les monstres ont-ils le droit d’en possédé une? Je ne le sais pas. Je peux seulement affirmer que si la mort ne me guette pas c’est pour ce que je suis, rien de plus. Je suis née ainsi et je compte vivre ainsi pour toujours.
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MessageSujet: Re: Quand deux glaciers se rencontre (pv: Hel)   Quand deux glaciers se rencontre (pv: Hel) I_icon_minitimeMar 30 Mar 2010 - 20:51

- Je vous croirai sur parole, femme des glaces. Même si parlé sans connaître est pour moi un défaut.

Il prit ensuite sa main gauche et gela la plaie. Bien entendu, il ressentait la douleur, mais sa vie depuis sa résurrection ne consistait qu'à ressentir des douleurs de plus en plus intenses. Ceci n'était rien en comparaison à se qu'il avait ressenti lorsqu'Arzal l'a écrasé sous sa patte. La plaie maintenant temporairement cicatrisée, il resserra Givra. Son utilité était maintenant achevée.

- Les monstres possèdent une âme d'après moi, dit-il pour répondre à sa question. Ils ont le droit de vivre autant que ceux qui sont nés sous une bonne étoile. Vous avez le droit de vivre, d'avoir une âme… D’avoir un but…

Hel se rappela alors le peu de souvenir que Givra lui avait rendu. Sa famille à l'agonie dans des flammes cruelles et sans pitié. La douleur revint, mais son visage resta inexpressif, son regard, vide de sens. Se regard s'arrêta sur sa main qu'il fixa longuement. *Elle sait au moins qu'elle est un monstre, elle. Moi je ne sais même pas ce que je suis…* Il ferma le poing durement, continuant à le fixer. C'était un tic qu'il avait depuis aussi loin qu'il pouvait se rappeler. Un tic qui était provoqué quand il pensait fortement à son existence.

Son regard se posa finalement sur Givra. Il la regarda avec un air triste, chose qui, chez lui, n'était pas aussi rare que l'on peut le croire. La tristesse provint du fait qu'il sait ou est son âme, mais qu'il ne pourra sans doute jamais y retoucher. Il s'y était résolu depuis quelque mois déjà.

-… Je pourrais dire que j'ai aussi perdu la mienne à ma naissance… J'ai quelque fois pensé que je pourrais un jour la ravoir, mais ce rêve a volé en éclat lorsque la parcelle que mon épée, Givra, m'a rendue me déchira.


Dès la fin de ces dires, l'épée émit quelque murmure, mais ceux-ci étaient incompréhensibles. Les phrases semblaient mal structurer et le ton des murmures était trop grave pour être compris par l'oreille d'un vivant.


- Vous au moins avez un passé… Vous pouvez créer votre futur, même s'il est désolant. Vous avez vos fondations, mais moi… Je n'ai rien à moi. Tout m'a été enlevé, personne ne veut m'aider, personne ne me veut dans son entourage…


Ses yeux se fermèrent lentement, retenant une larme qui coulât quand même. Elle gela sur sa peau glaciale pour finir son existence en poudre de cristal de glace, porté par le vent. Sa tristesse était la seule chose qui le gardait encore humain, mais qui, par la même occasion, l'enviait de perdre cette humanité.

- Enfin, rien ne sert de m'expliquer d'avantage… J’ai longuement cherché un but et celui-ci s'est conclu par ceci : Apporter aux autres ce que jamais je n'aurai. Apporter aux autres cette triste libération qu'est la mort… Je ne sais pas si se but me convient, mais je n'ai rien trouver d'autre.

Son visage perdit toute trace de tristesse en moins d'une seconde. Bien que possédant encore des émotions, son esprit était tout de même glacial. La tristesse ne faisait pas long feu dans ce climat arctique qu'est sa conscience.

- Et vous, femme des glaces, vous qui voulez vivre ainsi pour l'éternité, vous qui semblez si froide, vous qui semblez si dénuder d'émotion, semblez neutre, sans vie, sans joie, sans peine, pouvez-vous me dire ce qui vous pousse à vire si vous êtes aussi froide que votre apparence semble l’indiqué ?

Hel regarda au sol, cherchant une question plus précise, qui ne laissait pas autant de marge de manœuvre. Il demanda donc ceci :


- Avez-vous un but qui mérite que votre personne vive pour l'éternité ? Dit-il en la regardant dans les yeux.
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MessageSujet: Re: Quand deux glaciers se rencontre (pv: Hel)   Quand deux glaciers se rencontre (pv: Hel) I_icon_minitimeMar 30 Mar 2010 - 21:29

- Un but? Cela fait bien longtemps que je n’ai pas cherché à en avoir un. J’ai atteint mon objectif il y a plus de deux ou trois cent ans déjà. Je ne me souviens plus exactement.

Elle semblait plutôt confuse de parler de ceci. Elle détestait retourner sur son passer et de plus, la larme que celui-ci avait versé l’avait touché plus qu’elle ne l’aurait cru. Celui-ci était un bloc de glace tout comme elle et elle le savait, mais il semblait beaucoup plus vivant et humain que ce qu’elle n’aurait pu penser.

Il avait parlé de futur et de passé. Elle put comprendre que celui-ci ne pouvait choisir son destin et qu’il ne se souvenait plus de son passé. La vampire lui enviait ce dernier détail. Elle aurait tant voulu effacer ses anciens souvenirs qu’elle ne pouvait s’empêcher de se remémorer sans arrêt : le sourire de sa sœur, ses grand yeux bleus, ses boucles rousses, ses parents, Hélène et Kaleb Ram’nek, ses jeux d’enfants, ses parents pratiquement mort sur le sol, sa sœur disparu. Elle se pinça les lèvres à l’aide de ses crocs, faisant perler quelques goûtes de son sang qu’elle s’empressa de récolter sur le bout de sa langue. Perdre ses souvenirs lui ferait perdre le peu d’existence qui lui resterait. Ainsi, elle pourrait agir comme bon lui semblerait sans vraiment se soucier de ce qui pourrait lui arriver par la suite. Elle possédait toujours ses sentiments, mais ne les démontrait jamais. Elle ne pouvait se le permettre. Seul Zouka, son meilleur ami, pouvait se sentir chanceux de voir le peu de sentiment d’affection que lui confectionnait sa maîtresse. Il savait que, malgré son air dur, elle restait gentille à son égard et se souciait de lui.


- Même si je peux tracer mon futur, celui-ci restera dégueulasse, si je puis m’exprimer ainsi, comme mon passé. Je suis seule et je n’ai que pour seule compagnon mon ours. Les gens ont peur de moi, car ils savent ce que je suis à la vue de mes yeux. J’aurai beau vouloir m’intégrer, personne n’acceptera une personne tel que moi, sauf si bien sûr cette personne est folle.

Elle avait prononcé ses dires avec un léger sourire. Cela l’amusait parler ainsi d’elle. Pour une fois que quelqu’un ignorait ce qu’elle était, il fallait bien en profiter non?

- Je ne vous connais pas et c’est aussi vrai dans le sens contraire, alors nous ne pouvons savoir ce que les gens pensent de l’un ou de l’autre, mais je vous envie. Vous pouvez vous créer un futur sans avoir besoin de toujours repenser au fait du passé qui vous est douloureux. Je ne rêve que de cela,
dit-elle en baissant la tête.

Elle s’était accordée un moment de faiblesse en lui confiant ceci. Mais lorsqu’elle releva celle-ci, ses yeux avaient retrouvé leur dureté, signe qu’elle ne souhaitait pas en dire d’avantage. Elle racla légèrement sa gorge l’éclaircissant ainsi, puis elle reprit d’une voix plus dure :

- Si je continus de vivre, c’est parce qu’on a décidé de me maître au monde. Chaque personne à un rôle à jouer sur ces continents. Cela peut paraître infime, mais à la longue cela peut créer de grande répercussion sur le reste de notre monde.
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MessageSujet: Re: Quand deux glaciers se rencontre (pv: Hel)   Quand deux glaciers se rencontre (pv: Hel) I_icon_minitimeMar 30 Mar 2010 - 22:07

Il regardait la jeune femme d'un ton dur. *Elle veut être à ma place ? Sait-elle tout ce que je vis ? Quoi que réciproquement je pourrais dire que c'est la même chose de mon côté.*

- M'envier ne sert à rien dit il, puisque vous auriez, à ma place, garder ses souvenirs douloureux. Ces souvenirs sont les seuls que j'ai gardés, contrairement à vous qui avez gardé de bons moments.

Il se souvint alors de sa femme, cette femme qu'il avait tant aimée, mais qui ne pouvait même pas se rappeler son nom. Il réfléchit à tout ce qui venait d'être dit. Il remarqua que si ses dires étaient exacts, il était un tout petit peu plus vieux qu'elle, si l'on compte les quartes cent ans durant lesquels il était mort.


- Il est vrai que de se souvenir de se que l'on a perdu est douloureux, je l'ai
moi même vécu, mais je ne puis dire si les souvenirs des bons moments aide ou nuis au bonheur.

Il sentit alors une irrésistible envie de raconter son histoire, histoire qu'il débuta sans trop s'en rendre compte.

- Je ne sais pas quand et où je suis née, je ne connais pas qui sont mes parents, ni le reste de ma famille. Je ne me souviens pas de mon enfance, mon adolescence ni de ma vie adulte. Je ne me souviens pas de ma famille, des bonheurs et des malheurs que j'ai vécus à leur côté. La seule chose dont je me suis rappelé jusqu'alors, ce sont leur visage… Brûlant dans leur propre foyer et l'identité du coupable, un grand dragon que j'ai tué il y a quelque mois.

Il regarda à nouveau sa main. Il réfléchissait à ces dires et à ceux de la jeune femme. Il avait comme but de toujours tiré des leçons constructives de ses maigres discours, même si la leçon était, comme ici présent, d'une inutilité frappante.

- Comme le dicton le dit : l'herbe est toujours plus verte chez le voisin!
dit-il avec un léger sourire et fermant les yeux en direction de la fille des neiges.

Son sourire réagis étrangement par la suite. Il avait des spasmes au niveau des jougs et des coins de ses lèvres, comme si le sourire essayait de se résorber, mais non pas sans difficulté. Un côté souriait, et l'autre essayait de l'effacer. Le plus problématique, c'est que dans les deux cas Hel n'y était pour rien.


Finalement, il fit un compromis en souriant faiblement, juste suffisamment pour qu'on s'en aperçoive de justesse. Il essaya de le garder, mais ses jougs lui faisaient mal, n'étant pas habitué à sourire de la sorte. Son visage redevint neutre, mais au moins ses yeux montraient une certaine joie.

- Je m’appelle Hel le…

Sans qu'il ne la voie arriver, une flèche passa à quelque centimètre du visage de la jeune femme et vint se planter dans son épaule. Elle avait été lancée avec une telle force que ces pieds glissèrent d'une dizaine de centimètres après l'impact, le faisant reculer et manqua de peu de lui faire perdre sa stabilité.


Ses yeux changèrent radicalement à la vue de la flèche. Un symbole représentant un crâne geler était visible juste avant la pointe de la flèche. Elle mesurait un mètre au moins et était extrêmement lourde. Hel connaissait très bien ce logos et savait ce que cela signifiait.

Il regarda le ciel. Il se doutait de se qui se préparait et ses doutes se confirmèrent avec ce qu'il vit : un nombre incalculable de flèche identique à celle niché dans son épaule obscurcissait le ciel. Tous pointèrent dans sa direction et dans les cinquante mètres l'entourant. Il retira d'un geste brusque la flèche de sa main gauche tout en retirant Givra de son sommeil.


- Vous n'avez que dix secondes pour courir dans la direction de votre ours, femme des glaces. Filez et ne vous retournez sous aucun prétexte.


Hel se positionna, faisant face à la nuée de flèches qui fonçait dans sa direction. Vue l'agilité de la jeune femme, elle pourrait sans problème quitté la zone avant le bombardement, mais lui, n'étant pas aussi rapide, devait réduire les dégâts le plus possible et dans le cas contraire, encaisser ce qui pourrait bien être la douleur la plus intense de sa vie…
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MessageSujet: Re: Quand deux glaciers se rencontre (pv: Hel)   Quand deux glaciers se rencontre (pv: Hel) I_icon_minitimeMer 31 Mar 2010 - 16:57

Zaolynn n’avait pas sentit la moindre présence de danger, comme si elle avait baissé sa garde. C’était comme si elle pouvait avoir confiance en l’homme. Confiance?...Comment pouvait-elle faire confiance à une personne qu’elle venait tout juste de rencontrer, qui était assez maso pour s’embrocher lui-même et de plus, qui était recouvert de sang qui ne lui appartenait pas. Peut-être était-ce tout simplement parce qu’elle se voyait en lui, parce qu’elle trouvait qu’il se ressemblait légèrement.

Elle bougea de quelques pas sur le côté, dégourdissant ses jambes. Elle avait beau être agile, mais quand ses membres se retrouvaient ankylosés sous elle, ses capacités se retrouvaient réduites. Subtilement, elle contractait chacun de ses muscles un après l’autre tout en écoutant l’homme aux pouvoirs de glace lui raconter son histoire. Elle ne lui avait pas demandé et il ne semblait pas conscient de ce qu’il lui disait aussi.


- Vous savez, même si vous n’avez que de mauvais souvenir, vous n’avez qu’à vous rappelez des visages de votre famille en inventait des souvenirs qui vous sembleront joyeux. Au lieu de les regarder souffrir, penser à elle avec sur leur visage un beau sourire qu’elles vous offrent.

Mais qu’est-ce qui lui prenait de dire de telle chose? Premièrement, elle ne voulait jamais se montrer compatissante et puis deuxièmement, c’était comme une marque de faiblesse qu’elle lui démontrait. Toute forme de rage se dissipa en elle, voyant le sourire qu’il tentait de faire. C’était la toute première fois, depuis son exclusion du monde, que quelqu’un voulait lui sourire et semblait exprimer un certain sentiment de joie. Pourquoi?

- Je m’appelle Hel le…
, commença-t-il a dire sans terminer sa phrase.

Zaolynn tourna la tête en sa direction entendant un cillement près de son oreille. Elle allait lui demander de terminer ce qu’il avait commencé à lui dire, mais elle le vit reculer de plusieurs centimètres, avec en guise de réponse, une flèche planté dans son armure au niveau de l’épaule. Étudiant rapidement la situation, elle se sentit chanceuse, car elle se souvenait que plus tôt, elle se situait justement dans la trajectoire de la flèche. Si elle ne se serait pas éloigner de quelques pas sur le côté, elle se serait retrouvée avec une imposante flèche en pleine tête.

L’homme lui donna un ordre. Il était simple et pure, mais Zaolynn ne savait pas si elle devait l’écouter. Elle n’avait que dix secondes. Le temps d’évaluer la situation, lui prendrait au-delà de sept seconde et fuir assez loin lui prendrait moins de temps que ce qu’il lui resterait. Elle tenta de s’imaginer résisté à des flèches comme celle-ci, mais fut obliger de renoncer à l’idée. Elle prit une profonde inspiration, même si elle ne respirait pas, ce n’était qu’un pur réflexe.

- Survit, dit-elle tout simplement avant de prendre la fuite.

Les sept secondes d’analyse s’étaient déjà écrouler et il ne lui en restait à peine. Elle doubla sa vitesse, zigzagant entre les arbres jusqu’à tomber sur son ours qui n’attendait que le bon moment pour retourner voir sa maîtresse. La voyant arriver vers lui, celui-ci se posait des questions. La vampire s’agrippa aux pelage de l’ours pour le monter plus rapidement.

- Faisons un grand détour, veux-tu? Nous allons arriver par derrière Hel.

Les flèches avaient été lancées par la direction où il se trouvait. Si il y avait quelque chose d’assez nombreux pour faire un tel nuage de flèche, elle et son ours ne pouvait pas les combattre. Peut-être que si, mais elle ne voulait pas prendre de risque. Talonna l’ours dans les côtes, celui-ci se laissa guider au pas de course par sa cavalière. Malgré sa dureté, elle ne pouvait s’empêcher de sentir une légère crainte pour Hel.
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MessageSujet: Re: Quand deux glaciers se rencontre (pv: Hel)   Quand deux glaciers se rencontre (pv: Hel) I_icon_minitimeMer 31 Mar 2010 - 21:40

- Survit, dit la jeune femme avant de s'élancer dans la forêt.

Hel lui fit un léger hochement de tête, puis reporta son attention sur les centaines de flèches se dirigeant vers lui. Il y en avait tellement que le soleil en était caché. Pas de doute : Ils ne voulaient pas le manquer.

Il brandit Givra et dans un éclat de lumière glaciale, l'épée s'enflamma. Il attendait en posture défensive l'assaut de ses centaines de trait meurtrier. Il ne pouvait se permettre de mourir et pour cela, il devait garder conscience. En gros : Gardé sa tête hors du danger.


Les flèches arrivaient très rapidement. Quand la première vague, Hel mit autant d'énergie qu'il put dans sa lame, faisant grossir la flamme glaciale. IL exécuta un long mouvement circulaire qui laissait une traînée de givre feu dans son sciage. Plusieurs flèchent furent anéantis, mais bien plus encore suivait…

Une, deux, et trois, puis de quatre, et de cinq… C'est après la cinquième flèche qu'il arrêta le décompte. Il évitait de les recevoir en des points vitaux, mais quand même. Il était mutilé de toute part. Des tremblements et soubresaut apparaissait dans ses membres, signe d'une douleur atroce. Les flèches le faisaient reculer, l'exposant à encore plus de projectiles. Au final, quinze flèches étaient logés en son torse, et d'autre dans ses membres…

Il avait beaucoup reculé et il commençait à perdre son sens de l'équilibre. Son corps se tourna lentement, faisant dos à l'attaque initiale qui avait cessé. Son être tombait, sans un bruit… Et les cillements revinrent. Trois traits partirent de devant lui, signe que quelque homme y était dissimulé. Une dans la jambe et deux autres dans les épaules… Il était maintenant à dix huis flèches…

Il tomba à genoux, incapable de rester debout plus longtemps. Il leva la tête pour voir ce qui se passait. Sa vue était floue et il ne distinguait pas bien les alentour. Il comprit que des gens l'encerclaient… Il toussa, crachant un peu de sang…


- Vous v… Voulez m'abattre, hein? toussa-t-il.

Son bras, qui était jusqu'alors perpendiculairement au sol afin de le se tenir à quatre pattes, quitta celui-ci. Il ferma le poing aussi fort qu'il put.


- Si vous croyez que je vais me laisser abattre de la sorte chez moi ! Vous… VOUS… TROMPEZ !


Il donna alors un puissant coup dans le sol, renfonçant son poing d'une dizaine de centimètres dans le sol.

- Je ne me laisserai pas abattre par vous ! Surtout pas ici !

Il prit alors Givra et la planta dans sa main qui était dans le sol.

- Vous allez connaître la morsure du froid ! La morsure du Nord !

Il activa alors pour la deuxième fois sa technique de Givre feu, mais utilisa aussi sa capacité d'air de glace. La fusion de ses deux techniques refroidit la zone en moins d'une seconde, faisant chuter la température à moins cent cinquante degrés. Tous les hommes alentours, vingt-trois pour être précis, gelèrent aussitôt… Mais il ne pourra plus utiliser son bras, puisque les tissus étaient maintenant morts…

Un dernier trait le frappa en pleine colonne, lui déchirant le système nerveux. Son corps tomba à genou : Il ne pouvait plus contrôler désormais. Sa tête regardait vers le ciel… La douleur était insupportable.

Un homme s'avança peu de temps après son attaque. La température extrême s'était dissipée en peu de temps. Il avançait parmi les statues de glace, parmi ses hommes. Il les regardait, un air de fascination au visage.

- Je vois que tu es toujours aussi efficace pour tuer autant de mes meilleurs hommes en une attaque, Hel.


Il s'approcha. Une trentaine d'hommes était derrière lui et d'autre arrivait entre les arbres. Il se mit à genou devant Hel, le regarda droit dans les yeux et dit :

- Alors ? Comment allez-vous ? Murmure du Nord ? Pas trop chaud ? Avec un ton sarcastique plus que démarqué.

- Toujours glacial, boss. Lui répondit-il avec un sourire d'une fausseté exagéré.
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MessageSujet: Re: Quand deux glaciers se rencontre (pv: Hel)   Quand deux glaciers se rencontre (pv: Hel) I_icon_minitimeJeu 1 Avr 2010 - 17:20

Zouka avait écouté sa maîtresse et s’était automatiquement dirigé dans la direction de Hel tout en faisant un grand détour. Elle voulait s’assurer que celui-ci avait bel et bien survécut. Alors que la bête s’éloignait, Zaolynn entendit des voix. Il y en avait plusieurs même beaucoup trop pour l’ours. *Nous sommes entourés* crut-elle apercevoir. Il fallait agir vite. Peu de temps pour penser et peu de temps pour agir. La jeune femme mit pied à terre, obligeant son ours à se coucher sur le sol tout en se cachant le visage de ses pattes. La neige revolait partout, surtout sur le carnivore. Une fois bien recouvert, Zaolynn s’élança dans un arbre où elle alla s’allonger sur une branche. Elle ne pouvait se faire prendre.

Les hommes passèrent sans s’apercevoir de rien. Ils évitaient la grosse masse de neige, que formait Zouka, simplement pour ne pas être retardé par un pied pris dans la neige. Dès qu’ils se furent assez éloignés, la jeune femme se laissa glisser contre l’arbre et donna quelque coup sur le dos de l’ours. Celui-ci ressortit de sa cachette pour observer sa petite maîtresse.

- Tu te sens près? Il y a du sang tout frais pour nous deux.

L’ours grogna en souriant. S’était comme une manière de lui dire qu’il serait toujours près avec elle. Les deux compagnons prirent la route qu’avaient empruntée les humains. Ils n’eurent pas de problème à les rattraper, mais elle s’arrêta à plus de deux cents mètres de distance environ. Ils devaient se préparer. D’ici, les voix se faisaient entendre, quoi qu’un humain normal n’aurait pas pu entendre de cette distance. Au moins, elle pouvait comprendre que les attaquants avaient un lien avec Hel, l’homme.

- Je sais que tu n’aimes pas la sensation, mais je n’ai pas le choix,
chuchota-t-elle à l’oreille de l’ours.

Elle toucha le poitrail de l’ours et une couche de glace compacte se forma sur celui-ci. La glace était bien utile pour un combat et comme elle s’était battue plusieurs fois en temps que mercenaire, elle s’était crue bon de protéger son compagnon. Une fois le poitrail bien prit dans la glace, elle fit de même avec ses côtes, son dos, son ventre et ainsi que sa tête. Si ces stupides humains avaient réussi à attaquer sans qu’elle ne les ressente, c’est qu’ils étaient tout de même bien entraînés. Une fois Zouka protégé, ils se mirent de nouveau en marche. Très près de leur but, une légère brume glaciale les entoura ainsi que les ennemis. Les deux compagnons n’étaient pas affecté par cela, mais les autres oui. Un sourire presque psychopathe se dessina sur les douces lèvres de la jeune vampire. Il était maintenant temps d’agir, pendant que le souffle de la tempête agissait et ralentissait les mouvements ainsi que la vue des humains.

Zaolynn bougea frénétiquement ses mains les recouvrant rapidement d’un gant de glace. Les pics, que chacun de ses doigts formaient, étaient tout aussi tranchant que ses propres dagues. Tournant la tête vers l’ours blanc, elle fit un bref hochement de tête puis s’élança en courant aussi rapidement que son côté vampire pouvait la maintenir dans sa vitesse, puis se fut le premier contact avec les humains.

Zouka rugit de toute ses forces donnant d’incroyables coups de patte dans les dos de ses victimes qui lui faisait dos. Zaolynn, tant qu’à elle, s’élançait de gorge à gorge leur tranchant la jugulaire utilisant crocs et doigts de glace comme arme. Des cris fusaient de partout, parfois d’agonie parfois de surprise. Personne ne pouvait dire ce que c’était puisque leur vue n’était plus très puissante dans cette brume. Ne pouvant plus maintenir son pouvoir en place, Zaolynn s’installa au centre du cercle tout près de Hel qui était étendu sur le sol avec ses multitudes de flèche planté dans le corps. Elle ignorait s’il l’avait vu. Le carnivore, voyant la pouvoir s’estomper aussi, rejoignit rapidement sa maîtresse.

Quand le brouillard de glace fut disparut, tous purent évaluer la densité des dégâts. Plusieurs étaient mort et d’autre avaient été blessé et mordu, mais ils n’avaient aucune chance de survit, car leurs blessures étaient mortel. Au centre, près de Hel, se tenait Zaolynn et son ours. Le pelage blanc de celui-ci était immaculé de taches de sang, tandis que Zaolynn était pénible à voir. Son visage était recouvert de sang tout autant que ses mains de glace. Quelques lambeaux de chair se trouvait sur le coin de sa bouche, car elle avait tiré beaucoup plus fort que ce qu’elle avait espéré. Le sang emplissait ses narines, faisant augmenter la grosseur de ses pupilles. En effet, elle était vraiment effrayante à regarder. Elle prit finalement la parole, d’une voix que l’on pouvait expliquer : enroué, sèche, dur et bien d’autre. Bref, tout son autre ne montrait qu’hostilité envers les humains
.

- Si vous tentez quoi que ce soit…si vous touchez qui que ce soit, je vous jure que le même sort vous attendra,
dit-elle finalement à tous ceux qui s’y trouvaient.

Elle jeta un bref coup d’œil à Hel. Qu’allait-il pensé d’elle? Allait-il comprendre pourquoi elle se traitait de monstre maintenant? Plusieurs questions ce bousculaient de la sorte dans sa tête.
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MessageSujet: Re: Quand deux glaciers se rencontre (pv: Hel)   Quand deux glaciers se rencontre (pv: Hel) I_icon_minitimeLun 5 Avr 2010 - 22:06

Hel était pitoyable. Il ne pouvait plus bouger, plus attaquer, plus se défendre ni protéger qui que ce soit… Il se sentait faible, soumit. Au moment où la flèche avait déchiré son échine, une douleur fulgurante avait traversé son corps pour ensuite laisser place à un état plus qu'étrange. Il ne ressentait aucune douleur puisque son échine était maintenant sectionnée. Bien sûr, son orgueil en avait pris un coup, mais laissons puisque celle-ci n'a qu'une très fine importance pour lui. Il gisait lamentablement au sol, à genou, regard entre ciel et terre. Ces bras pendouillaient sans vie vers le sol et son bras gauche était carbonisé. Pour conclure, il était en piteux état.

Néanmoins, il se devait d'être fort, de garder sa volonté de fer et pour une fois, ne pas chercher la mort. Si celle-ci était encore une source de préoccupation, il avait appris au fils de sa seconde vie que ce n'est pas de la sorte qui quitterait se monde. Si l'envie des abysses était très alléchante, deux choses le poussaient à demeurer conscient.

La première était son boss, ou plutôt son ancien patron. Celui pour qui il travaillait gratuitement. La situation était simple à comprendre : il voulait se débarrasser de lui, mais pourquoi ?


L'homme qui se tenait devant Hel n'était pas le plus puissant des hommes, De forte taille, portant une barbe généreuse se remplissant de gris depuis bien des années, rare étaient les gens qui le craignaient alors qu'il ne le connaissait pas. Néanmoins, sa force était colossale. Il pouvait lever facilement huit cents live et sa vitesse était faramineuse au corps à corps. Il ne pouvait courir très vite ne se déplacer rapidement, mais les ennemies ne comprenant sa force que lorsqu'avec assurance il fonçait sur lui. Il comprenait sa force que lorsqu'il rentrait dans sa zone de portée et qu'il se retrouvait avec la main de Miélan Kolotov, l'homme pour qui Hel travail, près de leur cou, prêt à le tordre comme celui d'un poulet.


- Pourquoi vouloir ma mort, Kolotov ? Lui demanda-t-il

L'homme qui était maintenant à quelque mètre devant lui répondu d'un désintérêt total

- Pourquoi ? Ce que je recherche, c'est la fidélité. Il balaya ces hommes qui étaient près de lui. Ceux-ci me sont loyaux par l'argent, d'autre, par la puissance que je représente. Certain par admiration et d'autre me suive par la crainte. Il arrêta tout geste exagéré pour se concentrer sur Hel. Mais toi, Hel, dis-moi, m'es-tu loyale ? Est-ce que possède un moyen quelconque de te garder sous ma botte ?

Hel ne réfléchit même pas, la réponse, bien évidemment, était…


- Non. Je suis avec vous de mon propre chef et qu'avec raison que je peux exercer le métier que j'ai choisi.

- Alors,reprit-il, tu représentes un mauvais investissement de temps. J'ai décidé de ne pas attendre sagement le jour ou tu me trahiras.

Hel n'avait pas peur de lui et de sa confrérie, les chasseurs des neiges. Ces hommes étaient spécialisés dans la chasse à l'homme sous milieux hivernaux, Bien entendu, Hel excellait dans ce domaine. C'est pourquoi il avait rejoint sans difficulté cette confrérie.
- Tu étais le meilleur des meilleurs, continua-t-il. Au grand jamais tu as échoué l'une de mes missions, et tu les exécutais seul en plus ! Je t'ai donné des missions suicides, mais même là, tu as triomphé. Bien que les temps entre tes départs et tes arrivées fussent parfois longs, tu es toujours revenue.

Toutes ces divulgations étaient flatteuses, mais Hel n'en restait pas moins froid. Ce n'est pas sa personne qu'il commentait, mais l'utilité qui lui procurait. Sous cet angle, ces flatteries étaient d'or et déjà moins flatteuse.


- Je sais que tu contrôles la glace, mais puisque tes attaques sont aveugles, tous les hommes que j'ai envoyés pour t'étudier son mort. Enfin, tu ne seras plus un problème dans quelque instant, une fois que j'en aurais fini avec toi et cette femme avec son ours…

Il regarda alors la femme des neiges avec un regard ne méprit. Bien entendu, il ne s'était pas attendu qu'une combattante hors pair et féroce d'aide quelqu'un comme lui. Hel baissa la tête, ayant gardé la capacité motrice de son cou. Son regard était terrifiant. Ces yeux étaient noircis par un voile sombre, dû au manque de lumière dans cette zone. Il voulait agir, mais il allait se contenter, pour l'instant, de parlé.

- Premièrement, je ne contrôle pas la glace… Un pouvoir aussi secondaire me serait inutile, je ne saurais qu'en faire… Je suis le froid, je produis ce givre, ce vent à vous glacer le sang, et deuxièmement… Je suis…

Il regarda alors cette femme des glaces. Elle avait du sang partout et des lambeaux de chairs pendouillaient de sa bouche. Elle était terrifiante, certes, mais cette terreur ne s'emparait pas de lui. À la limite, cette… Sauvagerie ne rentrait pas en ligne de compte, pour l'instant.

*Qui est-elle ?* Songea-t-il. *Elle n'est pas humaine, ni elfe… Ni d'une quelconque race que j'ai étudiée jusqu'à maintenant…*Il ne savait pas qui était ou quoi était cette femme. Il se résolut finalement à repousser ses questions, le moment étant mal choisi.

Son regard se posa à nouveau sur Miélan. Il termina alors sa phrase débutée quelques instants auparavant...


-... J'ai réussi toutes ces missions, car je suis immortel.


Il se mit à sourire de façon exagérée et menaçante, se rapprochant presque du sourire du psychopathe. Se sourire était, bien sûr, voulu et ne venait pas d'un quelconque fait involontaire.

- Dur, dur de tuer ce qui ne peu tomber dans l'éternité. La mort que tu m'offres, je l'accepterai, mais tôt ou tard, je reviendrai te tuer, Kolotov.
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MessageSujet: Re: Quand deux glaciers se rencontre (pv: Hel)   Quand deux glaciers se rencontre (pv: Hel) I_icon_minitimeMar 6 Avr 2010 - 17:00

Le premier réflexe que Zouka fit, en voyant l’homme à leur côté, c’était de grogner, mais sa maîtresse lui donna un rapide coup de pied qu’on ne put remarquer. L’ours remarquant que sa maîtresse protégeait l’elfe qu’il avait failli attaquer plus tôt, le considéra finalement comme étant un allié. Si Zaolynn jouait sa vie pour cet homme, l’ours fera donc de même. Il s’approcha de celui-ci qui était à genoux et s’allongea tranquillement sur le ventre. Il savait ce qu’il devait faire.

La vampire, tant qu’à elle, sentait plusieurs regards menaçants planer au tour d’elle. Ils devaient fuir et au plus vite, mais elle ne pouvait abandonner Hel. Elle tourna légèrement la tête vers Zouka et ne le vit plus à ses côtés. Celui-ci avait pratiquement lu dans ses pensés. Les humains, voyant la manœuvre de l’ours, se doutèrent bien de quelque chose. Il fallait donc faire vite. Rapidement, elle se mit dos à Hel et empoigna de ses deux mains la flèche qui s’y trouvait. Elle avait consciente que cette manœuvre pourrait lui coûté la vie, mais il y avait des chances de survie surtout qu’elle avait pensé à un plan en quelques secondes à peine. Elle déposa alors sa botte sur l’une des omoplates de l’homme et tira fortement sur la flèche. Celle-ci se déroba de son dos dans un bruit de succion. Pour un humain normal déloger une flèche de cette taille, lui aurait été plutôt difficile, mais pour la vampire qui était beaucoup plus forte que de simple humain ne trouvait pas ce genre de chose difficile. Elle se mit alors face à l’homme elfe et lui donna un violent coup de botte l’obligeant à tomber contre le dos de l’ours.

Sur ses lèvres on put voir un désoler se former, puis rapidement ses mains se recouvrirent de nouveau de glace et d’un puissant coup de bras, elle coupa la plupart des flèches pour ne pas que l’ours se voit gêner par celle-ci durant sa course. L’ours, sentant le corps de l’homme sur son dos, se releva sur ses puissantes pattes. Pour s’assurer que celui-ci resterait bien en place, il tourna légèrement la tête et s’empressa de prendre l’un de ses bras dans sa gueule. Zaolynn, elle, s’entailla le bras. De profondes entailles s’étaient alors formées à son bras et le saignement y était en abondance. Rapidement, elle plaqua celui-ci contre la bouche de l’elfe. Elle y faisait même une grande pression pour que le sang s’y échappe en plus grand débit.

- Avale tout, chuchota-t-elle, ça t’aidera.

Puis elle lui fit un clin d’œil avec un léger sourire en coin. Elle cria quelque chose d’une langue étrangère et l’ours parti au pas de course. Celui-ci était beaucoup plus rapide qu’un ours normal et beaucoup plus fort et résistant, donc cela ne l’empêcha pas de foncer tête baissée sur les hommes qui se trouvaient sur son chemin. Les ordres lui étaient simples : aller se mettre en sécurité dans leur petit abri de fortune qu’ils avaient érigé quelques jours plus tôt.

Voyant la bête prendre fuite, les hommes qui se trouvaient derrière le chef prénommé Kolotov, s’approchèrent de la jeune vampire. Zaolynn fit quelques pas vers l’avant et les regarda d’une manière dure et autoritaire. Elle essuya le sang qui se trouvait sur le contour de sa bouche et s’empressa de geler une partie de sa blessure.


- Ne me croyez pas sotte. Vous n’avez aucune chance contre un vampire qui se retrouve dans son élément. Que vous vous succédiez en vague ou que vous me prenez en masse, ma rapidité est beaucoup plus grande que la votre. Hel est pratiquement mort, il ne vous sera plus d’aucune utilité de le pourchasser. Alors je vous donne une chance de rester en vie…à tous.

Elle ne prit pas la peine de continuer. Elle devait rejoindre son compagnon au plus rapidement, car s’il venait à avoir de la mauvaise compagnie, il ne pourra se défendre lui et le blessé. Aussitôt sa phrase terminer, elle disparu de la vue de chacun d’entre eux. Elle savait qu’elle serait sûrement prise en chasse, mais ce n’était certainement pas une bonne idée de leur part. Seul et séparer entre les arbres, ils étaient tous fait comme des rats. Ayant des capacités plus étonnantes que son compagnon l’ours et n’ayant pas de charge supplémentaire à supporter, elle ne tarda pas à le rattraper.

- C’est beau Zouka, continue ainsi. Nous sommes bientôt arrivés, mais attention nous sommes dans…

Elle ne termina pas sa phrase. L’ours s’arrêta dans sa course ainsi qu’elle. Devant eux, se tenait un groupe d’homme tous armé d’arc. Ils n’avaient sûrement pas de moyen de communiquer avec leur boss, donc ils ne savaient sûrement pas que leur cible était en fuite accompagné de deux autres personnes. L’un d’entre eux finit par remarquer le trio et sembla reconnaître la silhouette imposante de l’elfe. Il hurla quelques ordres à ses compagnons. Zaolynn cracha comme un félin pour démontrer son mécontentement.

- Tu reviendras après m’aider….ce n’est qu’à quelques lieux d’ici.

Un brouillard blanc recouvrit les lieux. La température avait quelque peu chuté à cause de ceci. Les hommes se voyant la vue réduite se regroupèrent ensemble, ainsi, ils seraient une cible moins facile. Étrangement, ceux-ci remarquèrent que leur vitesse avait diminué. Ils ne paniquèrent pas, car c’était la plus mauvaise des choses à faire dans une situation comme celle-ci. Certains dégainèrent des dagues et d’autre encochèrent leur flèche tous près à se défendre.

Zouka profita de ce moment pour fuir. C’était maintenant ou jamais. Zaolynn tant qu’à elle, ferait diversion pour permettre à son compagnon de fuir. Elle parcourut la distance la séparant des hommes en marchant. Elle devait prendre le plus de temps possible, mais en même temps, en finir le plus rapidement. Elle repéra les hommes armés de flèche et s’attaqua à eu en premier. Ils ne firent pas long feu, même si cela lui fut ardu de ne pas se faire attaquer par les autres. Le brouillard de givre s’enleva tranquillement et les hommes retrouvèrent leurs habiletés respectives. Ils se dépêchèrent tous d’encercler la femme. Un premier homme, plus téméraire que les autres s’avança lui portant un premier coup de poignard tout en feintant. La jeune femme fit se jeta sur le sol et se releva sur ses pieds d’une rapidement roulade, mais elle se retrouva rapidement pousser contre l’homme, car on venait tout juste de la pousser. Poussant une plainte de rage et devant reprendre des forces, elle sauta sur sa cible au centre, s’accrochant en même temps à sa tête et s’empressa de planter ses crocs dans la jugulaire où elle put étancher sa soif comme bon lui semblait. Les hommes trop horrifié pour tenter quoi que ce soit, regardaient leur compagnon mourir au bout de son sang dans les griffes de la bête.

Ayant retrouvé quelques force, elle retourna à l’attaque zigzagant, bloquant et évitant les lames de ses adversaires. Bien sûr, plus elle bougeait et plus elle perdait son énergie. Plus elle perdait son énergie et plus elle perdait de sa rapidité. À la fin, il ne restait plus qu’un homme debout. La jeune femme était à bout. Elle avait poussé son corps trop loin. Elle ne s’était jamais attaquer à un grand groupe de front. La mercenaire était plus du genre à rester subtile.

Alors que les deux adversaires se fonçaient dessus, leur dernière attaque se fit sentir. Zaolynn lui avait littéralement déchiré la figure, alors qu’elle possédait une lame profondément encré en son sein. Elle cracha du sang au sol et une coulisse de ce même liquide descendait tout le long de sa poitrine sous son vêtement. Elle s’approcha péniblement de son adversaire qui se mourait au sol. Elle créa un pic de glace et se mit à sourire de manière démentielle :


- Il faut être fou pour s’en prendre à la célèbre Keira…Je suis increvable.

Sur ses mots, elle enfonça le pic de glace en plein cœur de sa victime. Puis elle se releva tranquillement, marchant difficilement. Le côté était toujours planté en elle et elle ne comptait pas l’enlever non plus. Une tâche blanche recouvert d’un peu de rouge se fit voir à l’horizon. *Enfin…*pensa-t-elle. Celui-ci s’empressa de rejoindre sa maîtresse et la voyant dans l’état qu’elle se trouvait, il ne se fit pas prier et s’allongea. Zaolynn s’installa sur le dos de celui-ci et s’allongea sur celui-ci un peu de travers retenant en même temps son cou.

Ils ne tardèrent pas à arriver à la grotte où il avait prit pour camp ce lieu. La vampire se laissa glisser sur ses pieds au sol. Elle voulait aller voir si son protéger se portait mieux. Elle lui avait donné de son sang…

Finalement, elle s’accroupit devant l’elfe et retira d’un coup sec le poignard en sa poitrine poussant un râle de douleur. Elle se mordit les lèvres et plissa son seul œil valide. L’autre était enflé, signe qu’elle avait mangé plusieurs coups. L’ours alla s’asseoir près d’elle et lui présenta son cou.


- Alors…comment te portes-tu, Hel? Demanda-t-elle en repoussant Zouka.

Elle avait toujours répugné le fait de mordre un autre membre de sa race pour se soigner. Elle préférait simplement se régénérer de manière naturelle. Boire le sang des autres races.


- Va plutôt me chercher un de ses humains à la place!

Sur ces mots, celui-ci partit laissant les deux bipèdes seuls. Il était un peu inquiet, mais il le resterait tant qu’il aura deux blesser à protéger sous sa garde.
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MessageSujet: Re: Quand deux glaciers se rencontre (pv: Hel)   Quand deux glaciers se rencontre (pv: Hel) I_icon_minitimeJeu 8 Avr 2010 - 12:33

Hel était restée conscient tout au long du trajet, mais il n’avait pu se rappeler de l’endroit de la cachette de ces deux sauveurs, puisqu’il ne pouvait se retourner pour Se rappeler des environs. Néanmoins, il n’avait aucunement souffert pendant le trajet, puisque son système nerveux était coupé au niveau des épaules. Ils étaient maintenant tout les trois dans cette grotte. La jeune femme semblait salement amochée, mais elle demanda quand même…

- Alors…comment te portes-tu, Hel?

La question était simple, mais pourtant si dure à répondre. Trop de chose était en ébullition en lui. *Pourquoi m’aide-t-elle? Elle aurait pu mourir, ou, dans le meilleur des cas, me laissez mourir * Songea-t-il. Elle semblait forte, mais mis à par sa propre personne, il n’avait jamais entendu quelqu’un se dire « immortel » en son sens propre…

Néanmoins, il allait répondre. Une banale question de la sorte méritait une réponse peu détaillée. Il allait sortir un « Je ne sens rien, donc sa vas », mais une sensation lui fit retenir ces
Parole…


- Je… Bafouilla-t-il

Hel était restée conscient tout au long du trajet, mais il n’avait pu se rappeler de l’endroit de la cachette de ces deux sauveurs, puisqu’il est mort quelque instant pendant le trajet, perdant par la même occasion quelque minutes du parcours. Néanmoins, il n’avait aucunement souffert pendant cette petite randonnée, puisque son système nerveux était coupé au niveau des épaules. Pourtant, petit à petit, la douleur arrivait. Il sentait un petit picotement au niveau de son cou, à l’endroit précis où la flèche meurtrière c’était logé. *Qu’est ce donc tout ses picotements? Je ne suis même pas sensé ressentir quelque chose à cet endroit…* Se dit-il. Néanmoins, les picotements ne cessaient pas.

Peu à peu, son corps devint douloureux, jusqu’à en être insupportable. Des grimaces involontaires se formaient après chaque crise. Le picotement c’était transformé en démangeaison. Il sentait ses plaies de tout son corps se refermer, lentement certes, mais assez rapide pour être observable.

*Givra? Non, ce n’est pas possible. Mon épée n’a jamais eu une telle capacité de régénération.*

Les douleurs intenses lui firent tout à coup… lever le doigt… C’était peu, mais ce geste anodin le laissa sans voix. Il ne pensait même plus à se qu’il l’entourait, tellement qu’il en était bouche-bée. Un petit doigt qui se lève, c’est très peu, mais quand notre moelle épinière vient d’être entièrement sectionnée, c’est impressionnant.


*Mon système nerveux a été sectionné, détruit. Comment se fait-il que…* Même s’il ne savait pas se qui se produisait, la guérison miraculeuse continuait. Bien entendu, elle n’était pas instantané, mais la vitesse n’en restait pas moins étonnante. Qui puis est, il sentait l’action naturel de Givra en lui, signe qu’elle le guérissait.

*Se pourrait-il que…* Il regarda alors la jeune fille. *M’a-t-elle faite quelque chose? Elle ne semble pas guérisseuse ou une personne de la sorte… Qu’a-t-elle…*. Il se souvint alors les dires de la fille des neiges. « - Avale tout, ça t’aidera » Se remémora-t-il.* Que m’a-t-elle fait avaler… Son sang! J’ai bu son sang, je m’en souviens!*.

Il se rappela par la suite d’une race… Enfin il ne les voyait pas comme une race à part entière, mais plutôt comme des mutations, des infecté par une maladie ou encore, comme une évolution dû à un changement physionomique complet. Une race dont le goût au sang était leur marque distinctive. Maintenant qu’il avait cette race en tête, il se remémora tout se que la jeune fille avait dites faites… Tout collait. Tout pointait dans cette direction. Il aurait aimé être apte à prendre son encyclopédie sur les races intelligentes du monde, livre qu’il avait volé lors d’une chasse où il devait tuer des chercheurs. Malheureusement, son bras nouvellement animé n’était pas très puissant et le livre, il ne l’avait pas sur lui, puisqu’il n’avait que le stricte essentiel en se moment. Il était quand même sur et certain de se qu’elle était maintenant et la réponse sur le pourquoi sa régénération était aussi accéléré était maintenant répondu.

Cette race, ayant une capacité de régénération hors du commun, pouvait en transmettre une partie à une personne en la faisant boire de son sang. Celle-ci devenait alors une « goule » jusqu’à ce que, naturellement, le sang se dissiperait du siens.

Sa jambe avait maintenant eu un spasme, signe que la guérison allait de plus belle. *C’est absurde! Même avec se sang revigorant, la régénération est trop rapide… Peut être que Givra, mettant du siens, accélère encore plus cette régénération…*

Il reposa alors son regard sur le jeune femme, laissant son corps pour le moment. Elle lui avait posé une question et semblait toujours attendre la réponse. *Je ne devrais pas la décevoir, elle fait beaucoup pour moi, alors que moi je n’ai fais que lui donner plus de charge à porter…*

- Je vais bien, je guéris incroyablement vite. La douleur est vraiment abominable, mais sa passera…

Lui vint alors la désireuse envie de lui posé la question qu’il devait connaitre la réponse.

- …Êtes-vous un vampire?
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MessageSujet: Re: Quand deux glaciers se rencontre (pv: Hel)   Quand deux glaciers se rencontre (pv: Hel) I_icon_minitimeVen 9 Avr 2010 - 16:02

La jeune femme était toujours accroupie devant l’homme. Elle ne souriait pas, mais son visage n’exprimait pas l’état stoïque qu’elle possédait sans arrêt. Ses yeux brillaient, non de méchanceté, mais bien d’intérêt. Les deux se ressemblaient sur beaucoup de point. Peut-être que si elle apprenait à le connaître, elle pourrait en apprendre d’avantage sur elle-même. Enfin, passons, ce n’était pas vraiment important pour le moment.

La jeune femme déposa le poignard, qu’elle maintenait depuis un petit moment, au sol. Le sang ne cessait de couler, mais sa peau restait de marbre. C’était comme si le sang en elle, ne pouvait avoir une fin. Bien sûr c’était le cas, mais il n’y a qu’une supercherie dans tout ça. À cause de ses injections quotidiennes d’autrefois, son métabolisme changea et la transforma pratiquement en bloc de glace sous forme vampirique. Tous ses organes, qui n’avaient jamais vraiment fonctionnés ou été utilisés, furent déplacés, transformés, endurcis. Zaolynn avait tout pour se compté chanceuse.

Zaolynn éleva sa tête pour fixer son regard dans le sien à l’instant où il avait prononcé son premier mot, mais rien ne sortie sauf un
« Je »… Quelque peu après ceci, la jeune femme comprit enfin le silence de son compagnon. Elle se mit à ricaner, même si c’était plutôt dur pour ses côtes. Elle aussi pouvait sentir sa guérison s’entamer, mais elle ira beaucoup plus rapidement lorsque Zouka lui remmènera ce qu’elle lui avait demandé.

Elle attendait toujours une réponse de celui-ci, mais elle savait que ça ne devait pas être facile pour lui, donc elle ne l’obligea pas à parler d’avantage. Gardant le silence, celle-ci regardait les flèches coupées qu’il gardait dans ses membres ainsi que son thorax.


- Tu sais…si tu veux guérir plus rapidement et sans vraiment souffrir de nouveau, il te faudrait enlever toutes ses flèches. Celle du cou n’a pas été dure, mais celles qui sont sur le devant de ton corps le sera d’avantage.

Elle se tût un moment pour lui laisser penser à tout cela. Elle ne voulait brusquer personne, et elle ne sentait pas capable pour le moment de l’aider pour quoi que ce soit non plus. Sans Zouka, elle n’y serait pas arrivée et Hel serait resté mort alors qu’elle, elle aurait prit la fuite sans penser à rien.

Zouka arriva finalement tenant dans sa gueule un humain. Celui-ci était mort, mais au moins, Zaolynn avait ce qu’elle souhaitait. Elle se leva et s’approcha de la proie de l’ours et l’aida à le traîner même si l’ours n’en avait vraiment pas besoin. C’était plutôt une habitude qu’elle avait prise puisque les deux formaient ensemble une superbe équipe. L’ours apporta l’humain près de l’elfe et attendit calmement près de sa maîtresse. Celle-ci lui donna quelque tape amicale sur le dessus de son crâne suivit de quelque caresse affectueuse, puis il partie se coucher, formant une grosse boule de poile blanche, dans un coin éloigné.

Une question fusa. Zaolynn ferma les yeux et poussa un léger grognement. Pourquoi fallait-il qu’il connaisse sa race? Il semblait si ignorant au début. Une légère grimace de dégoût se dessina sur les lèvres de la jeune femme puis elle se tourna d’un air un peu dédaigneux envers celui-ci.


- Oui je suis une vampire… et alors? Dit-elle d’un ton sec.

Elle s’assit sur le sol frais et déchira les vêtements de l’homme que celui-ci portait en son torse. Il était mort, donc il ne pouvait se plaindre de rien. Normalement, c’était plus amusant boire le sang d’une personne vivante, car le cœur faisait tout le travaille pour eux, mais quand la proie est morte, le sang semble moins frais. Enfin, c’est ce qu’elle avait remarqué. Mais pour le moment le sang semblait plutôt frais. Avec le froid, celui-ci fut sûrement conservé. Elle se pencha par-dessus la créature morte au sol et approcha doucement ses lèvres de son cou. Elle y planta presque ses crocs d’une manière sensuelle, puis elle frémit au contact du sang sur sa langue. Cela faisait un petit bout qu’elle ne s’était pas abreuvée ainsi. Elle ne daigna même pas jeter un coup d’œil à l’elfe. Elle était prise pour le moment dans sa bulle. Zouka avait déjà victime de l’une de ses crises, car il avait su la sortir de sa bulle pendant qu’elle s’abreuvait et tout ça par accident.
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MessageSujet: Re: Quand deux glaciers se rencontre (pv: Hel)   Quand deux glaciers se rencontre (pv: Hel) I_icon_minitimeLun 12 Avr 2010 - 12:00

* Une vampire…* Se dit-il.

Il avait entendu tellement de monstruosités à leur sujet. Les légendes ne manquaient pas de les nommer comme des être avide de chair, prêt à user de ruse ou de force pour seulement étancher leur estomac assoiffé en tout temps. Certain parlait d’une vitesse ultra-rapide, d’autre d’une force titanesque. Des livres parlaient du charme des vampires, d’autre de leur odieuse forme une fois découvert. On les comparait à des chauves-souris, tantôt à des chats. Il avait beaucoup lu à leur sujet, mais il y avait tellement de compte et de mythe dans le tat que leur existence était très… Mystérieuse.

Maintenant qu’il en avait une devant lui, il pouvait concrétiser le vrai du faux. Il est certes vrai que, lors du combat, sa force et sa vitesse dépassait celle d’une humaine normal. D’autant plus qu’elle buvait du sang d’une manière peu ragoutante, mais bon. Les considéré comme des monstres étaient trop exagéré à son goût. *Se n’est pas se que je mange qui me décrit comme un monstre. D’autant plus que c’est toujours dans une société autre que la leur qu’ils sont traité de monstre*.

-Et alors? Dit-il à voix basse. Pas grand chose. Simplement que je veux mieux connaitre celle qui m’a sorti de cet enfer.

Le ton sec de ce vampire lors de sa réponse le laissait perplexe. Il leva sa main et la fixa. *Elle semble en avoir honte*pensa-t-il.

-Je n’ai pas de préjuger vis-à vis votre race, ou votre existence… J’ai souvent lu sur vos origines, vos histoires, vos… exploit. Quoi que ceux-ci était souvent en mal vis-à-vis la race humaine. Vous traitant de monstre sans cœur, avide d’annihiler la vie de quiconque par simple envie de se nourrir…

Il lâcha du regard sa main, pour posé son regard sur le vampire qui buvais avec ferveur. Elle semblait ne pas l’écouter, mais il continua tout de même à parler. Il avait beaucoup à dire et le temps lui manquait.

-Même en regardant se qui a fait votre réputation, votre régime alimentaire, je me questionne. Un dragon qui tue un humain pour se nourrir est-il un monstre? Si oui, l’homme est-il un monstre de tuer le cerf pour se nourrir? Pourquoi l’homme aurait-il plus d’importance que le dragon ou le cerf? Les humains peuvent vivre avec les cerfs, collectant leur bois en échange d’un abri et de nourriture. Un humain peut cohabiter avec un dragon, même en sachant que celui-ci ou ces congénères peuvent manger les hommes…Alors pourquoi les vampires sont vus comme des monstres…

Il réfléchissait à ces propos. Même si son intelligence était considérable, il arrivait souvent à des raisonnements plutôt… inusités. Il agissait comme un enfant avide d’apprendre, mais avait le jugement de quelqu’un de son âge. Il voulait donc en apprendre le plus possible, comme l’enfant, mais user de toute ces informations, de tout ces paramètres, pour forger ses propres opinion. Ayant un plus large sens de vision que la plupart des gens, se qui était mal pour tous était, pour lui, tout à fait compréhensible.

-… je les vois plus comme des meurtriers… Mais une société sans meurtre n’a pas encore frôlé ces terres. Vous êtes une race, dépendante des autres races pour vous nourrir, comme tout le monde. Alors pourquoi…

Il se rendit alors compte qu’il avait oublié de retirer les flèches de son thorax, tel que la vampire lui avait conseillé. Il ne savait pas combien de temps son état de goule allait durer. Il en prit deux qui étaient à proximité dans sa main droite, et trois autres dans sa main gauche.* La douleur viendra avec le nombre de flèche, mais mieux vaut en finir rapidement.* Il se redressa. Maintenant assis, il se pencha vers l’avant, prenant une grande respiration. D’un geste très rapide, il retira les cinq traits de sa poitrine, lui faisant lâcher un petit crie étouffée et le faisant trembler de toute part quelque instant. La douleur était plus intense qu’il l’aurait cru. Il voulait continuer, mais il dut reprendre son souffle, puisque le retirement des flèches avait endommagé ses organes internes. Si ses flèches aurait été de dimension normal, il n’aurait sans doute eu que de légère plaie interne, mais ces flèches était beaucoup plus grosse, arrachant des lambeaux à celui qui essayait de les retirer.

-Pou…pourquoi êtes-vous traité de monstre et p… pourquoi avez vous répondu aussi sèchement?

Il agrippa alors six flèches. C’était risqué et la crise de douleur allait sans doute en être plus intense, mais il n’avait pas le choix. Il n’avait jamais respecté son corps et, par conséquent, les cries de rage que celui-ci lui envoyait tombait dans l’oreille d’un sourd.

-Avez-vous honte de se que vous êtes? dit-il haletant. Ou aviez-vous simplement pensé que ma…ma réaction serait cette de tout le monde au lieu de celle d’… d’un…

Il inspira profondément, encore plus que précédemment. Il fini par:

-M…monstre??

Il retira alors les traits et poussa un crie perçant non voulu. La douleur était pire que lorsque les traits avaient percé sa personne. La sensation était insupportable. Tellement insupportable que Hel en perdit connaissance…. Tout se qui pouvait encore être vue comme un signe de vie, c’était les plaies ensanglanté qui déposait une pluie rouge vif sur la roche de la caverne, formant de petite flaque qui ruisselais par la suite le long des sillons rocheux. Petite rivière brillant à la faible lumière du soleil provenant de l’entrée. Ces plaies, créant cette magnifique vue morbide, était en train de se refermer, petit à petit…
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MessageSujet: Re: Quand deux glaciers se rencontre (pv: Hel)   Quand deux glaciers se rencontre (pv: Hel) I_icon_minitimeLun 19 Avr 2010 - 16:14

Toujours dans sa petite bulle, la jeune femme remédiait à tout ce que l’homme lui disait. Peut-être qu’elle ne semblait pas l’écouter, mais c’était tout le contraire. Toute son attention était portée sur ses paroles. C’est comme si elle les buvait. Pour une personne qui en savait assez sur le sujet de sa race, c’était plutôt impressionnant de le voir toujours en ces lieux. Il vrai, qu’il était handicapé de ses mouvements pour le moment et qu’il ne pouvait pas aller bien loin, mais ça ne devait pas l’empêcher d’être dégoûté. Ce n’était pas le cas. Sa voix était calme, comme à l’habitude et il n’y avait aucun signe d’hésitation.

La jeune femme ne répondit pas et garda ses crocs plantés dans la chair de sa victime, elle en avait besoin pour retrouver ses forces qu’elle avait épuisées pour cet homme. Sortant peu à peu de sa bulle, elle remarqua celui-ci empoigner quelques flèches qui se trouvaient prise en son torse. Il y avait cinq flèches en tout. Ses crocs lâchèrent prise de sa cible, puis son regard se figea sur l’homme. Elle lui aurait bien donné un coup de main, mais quelque chose la poussait à l’écouter plutôt que de l’aider. Un cri ce fit entendre. Même si celui-ci l’étouffait, Zaolynn avait l’ouïe beaucoup plus développé. Du moins, ses cinq sens étaient beaucoup plus développer que les autres races, sauf bien sûr, les autres qui possédaient déjà des capacités spéciales. Elle serra légèrement les mains et ne put s’empêcher de l’écouter. Pourquoi faisait-elle ça? Pourquoi devait-elle aider une race, qui était sûrement inférieur à la sienne, et non l’ignorer comme elle le faisait si souvent?

L’homme posa alors d’autre question. Il y en avait tellement depuis tantôt. Elle ignorait comment lui répondre, elle ignorait pourquoi les gens la traitaient de monstre. L’humain est si stupide et peu réfléchis. Dès qu’ils s’imposent une différence entre leur chemin, ceux-ci n’ont guère le choix d’être insulté ou pourchasser. Les vampires chasseront les races qui leur sont inférieur jusqu’à la fin des temps. La vie est faite ainsi, point final.

Zaolynn abaissa un peu la tête et observa ses mains. Elles étaient recouvertes de sang. En fait, il n’y avait pas seulement que ses mains, mais aussi tout son corps. Elle ne se rappelait plus la dernière fois où elle avait pu passer une seule journée sans se tacher les mains de cette substance rouge. Les seules moments dont elle se souvenait, était les moments où elle était avec sa sœur jumelle. Ses ongles s’enfoncèrent dans la chair de ses cuisses. Elle devait tout oublier! Oublier son passé…oublier qui elle était autrefois.

Alors que l’homme allait retirer les six flèches qui lui restaient, Zaolynn leva les mains vers lui pour l’arrêter, mais ce fut trop tard. Il poussa un cri de douleur qui ne put s’empêcher de faire trembler la jeune femme de la tête au pied. L’homme finit finalement sa phrase et perdit conscience. Zaolynn s’approcha de celui-ci et mit les mains dans le sang qui s’agglutinait près de l’homme. Elle la releva rapidement par réflexe et quelques goûtes revolèrent dans son visage. Il y avait tellement de sang…trop à son goût. Sa tête se mit à divaguer et à tourner. Hel guérissait vite, c’est tout ce qui comptait. Quelques de sommeil, c’était la seule chose qu’il lui fallait.

Zaolynn recula rapidement et alla rejoindre l’ours. Hel avait touché un point assez intéressant. Pourquoi réagissait-elle ainsi? Pourquoi devait-elle craindre la réaction des gens à sa vue? Les autres étaient inférieur à elle, c’est tout ce qui comptait et non leur opinion. Elle prit place à côté de son compagnon poilu, qui ne leva même pas la tête à sa vue, puis elle s’accota contre lui. Il était beaucoup plus confortable qu’un mur. Maintenant qu’elle avait bu une bonne quantité de sang, il ne lui restait qu’à attendre que la guérison s’opère.

- Tu n’es pas un monstre, se dit-elle à voix basse, il n’en est pas un non plus. Nous n’en sommes pas un…Je..je n’ai pas honte de ce que je suis…

Elle continua ainsi à voix basse et se répéta sans cesse les mêmes choses.
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MessageSujet: Re: Quand deux glaciers se rencontre (pv: Hel)   Quand deux glaciers se rencontre (pv: Hel) I_icon_minitimeJeu 22 Avr 2010 - 16:02

***

- Ou suis-je? Je ne suis pas chez moi…


Hel regardait sa main intensément, comme à son habitude. Celle-ci était entouré d’obscurité, mais sa main était visible comme si elle avait été en plein jours.


- Du noir… il y a du noir partout, du…

À se moment, l’obscurité fit place à des teintes rougeâtre et jaunâtre. Peu à peu, les couleurs prirent teinte d’un couché de soleil. Hel se sentit heureux, mais la beauté du moment prie une tournure brutale…

Le jaune et le rouge qu’il avait prit pour les rayons du soleil se transformèrent en flamme. Sa maison lui apparut. Sa femme et sa fille hurlaient sans cesse, le suppliant de les sauver. Les supplices étaient difficilement perceptibles, mais Hel les entendaient comme s’Il avait été crié aux creux de ses oreilles. Il voulait crier leur nom, courir vers eu pour les sauver, mais son corps ne bougeait pas, et les paroles qu’il aurait voulu crier à plein poumon, ils ne les connaissaient pas…

- NON! S’il vous plait! Ne me laissez pas seule! Pas seul… seul encore une fois…

Les voix se turent progressivement. Le crépitement des flammes s’teignirent aussi. La noirceur et l’obscurité l’enveloppèrent de nouveau. De l’ardente température des flammes suivit le froid et la tristesse…

- Que dois-je faire? Je ne me souviens même plus des gens pour qui je suis en deuil! Pourquoi moi!? Je n’ai jamais rien demandé au destin!

Il frappa du poing un sol invisible. Il pleurait, mais ces larmes ne se rendaient pas à terre. Il n’y avait rien, rien d’autre que les ténèbres et le froid. Il aurait tout donné pour les reconnaître. Même s’ils n’étaient plus, ils avaient été là pour lui, il en était certain.


Mais plus que sa peine avançait, plus il réfléchissait. Ses larmes cessèrent et ses poings se tendirent. Une réalité s’offrait à lui, qu’il n’avait qu’entrevue jusqu’alors, qu’il n’avait qu’explorer sans s’installer.

- Ils sont parti… pour toujours… Je suis seule, tout seul dans ces abysses…

Son visage perdit toute expression. Il n’était plus triste, il n’était pas heureux ni même en colère… tout l’avait quitté.

- … tous m’ont abandonné, j’ai tout abandonné… il ne me reste plus rien, il ne me reste que mes fardeaux, mes péchés et ma vie… ma vie…

Il s’en serait passé de cette vie de douleur. Si au moins quelque chose lui apportait ne serais-ce qu’un peu d’attention, d’amitié, il ne dirait pas non, mais qui? Qui pourrait aimé un mort, un monstre comme lui?

Une petite lueur, blanche-bleuté, transperça l’obscurité. Une lumière toute simple sans réelle provenance filait à ces pieds, juste devant lui. Il ne voyait pas se que sa représentait, mais au fond de lui ,il le savait.

- De… de la glace…

Il entendit alors des murmures. Il cru d’abord que c’était Givra, mais, prenant tout à coup colère, il remarqua qu’il connaissait cette voix. Il l’avait déjà entendu et contrairement aux murmure de Givra, ceux-ci étaient compréhensible

- Tu n’es pas un monstre, il n’en est pas un non plus. Nous n’en sommes pas un…


- Un… murmure? Dit Hel en chuchotis à lui-même

- Je… Je n’ai pas honte de ce que je suis…
continua la voix


- … Un… un chaud murmure…

Hel aimait cette voix, ces dires, cette… tonalité. Il se replia sur lui-même, comme pour tenté de gardé cette chaleur psychologique le plus longtemps possible. Se qui pouvait réchauffer son âme si froid, renflouer son cœur si glaciale, la seule chose, la seule personne qui pouvait réussir, c’était les murmure de sa jeune femme des glaces…

***

Hel se réveilla de ses rêves mouvementés. Il ne se rappelait pas très bien de ceux-ci. Ses rêve, quoi que sur le coup très précis, entrait dans un léger brouillard une fois éveillé. Il avait mal un peu partout, mais il pouvait bouger.

- C'... C'était un rêve? Un rêve...

Il ne savait pas trop combien de temps il était resté endormis, mais se devait faire longtemps, puisque le sang en dessous de lui avait entièrement coagulé. Il passa sa main dans sa nuque, ne se souciant guère des plaque de sang séché qu’il répandant sur son torse et dans son dos.

Il regardait où il était, ayant été un peu désorienté par son rêve. Tout lui revenant instantanément, comme lorsqu’on nous rappel un mot que nous avons sur le bout de la langue. Il regarda l’entré, les murs, le sol, le sang, les flèches… Son regard alla inéluctablement sur le gros ours polaire. Il se rappela alors la trahison dont il était victime, mais n’y porta guère attention. Il suivit le flanc de l’ours, et tomba sur la vampire…

Il commença à entendre son cœur dans ses oreilles. Il regardait sa peau blanche parfaite et ses cheveux qui semblaient si joyeux. Le sang dont elle était recouverte ne le dérangea pas le moins du monde. Il savait qu’elle était de glace comme lui, mais la simple image de ses doigts caressant cette peau si parfaite le fit rêvasser plusieurs minutes. Il essayait de se raisonner, mais il en était incapable. Il pointa sans en avoir connaissance son bras dans sa direction, ouvant sa main de façon à accueillir son menton… il le pensait si fortement, il en avant tellement… envie.

Mais Hel reprit ses esprits, secouant sa tête pour se sortir de cette transe.

*Non! Se dit-il. Je ne peux pas aimer ni ressentir quelque chose, c’est impossible! Impossible. Impossible…*

Il allait de nouveau tomber dans cette rêverie, mais secoua de nouveau la tête pour se réveiller définitivement. *J’ai un homme à tuer* pensa-t-il.

Il prit donc ses affaires, qui étaient presque inexistant, et se dirigea vers la porte. Au seuil, il regarda de nouveau la jeune femme dormant paisiblement, hésita quelque instant, puis prit le chemin des montagnes, là on son ancien boss avait sa base secondaire.
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MessageSujet: Re: Quand deux glaciers se rencontre (pv: Hel)   Quand deux glaciers se rencontre (pv: Hel) I_icon_minitimeLun 26 Avr 2010 - 10:33

Après avoir répétée de nombreuse fois la même chose, celle-ci avait finit par s’en lacer. Elle s’était convaincu elle-même qu’elle n’était pas un monstre même si elle n’en était pas si sûre. Épuisée sans pour l’être autant, celle-ci se positionna plus confortablement contre la bête et ferma ses paupières sans s’endormir. Elle n’avait jamais eux cette capacité qu’avaient tous les autres créatures. Parfois, elle se surprenait à s’haïr de ne pas avoir été comme les autres, de ne pas avoir été comme Maelynn sa sœur. Elle pouvait très bien se rappeler de son visage d’enfant lorsqu’elle dormait. Elle semblait si…si paisible. En repensant à tout ceci, un soubresaut se créa dans sa poitrine. Comme si elle essayait de retenir quelques pleures. L’ours qui semblait s’être réveillé à cause de ceci, se tourna dans un autre sens, pour entourer sa maîtresse dans ses grosses pattes blanches. La jeune femme sembla se calmer. Son corps cessa tout mouvement. Avec sa peau blanche, elle semblait n’être qu’une simple poupée de porcelaine. Malgré sa dureté, il faut la manipuler avec soin.

Des images se succédaient dans sa tête, quelles soient bonnes ou mauvaises, elle les regardait. Elle ne s’attardait jamais sur l’une d’entre elle ne voulant pas trop se souvenir. Elle souhaitait fortement oublié, mais son subconscient semblait vouloir le contraire. Il gardait tout, jusqu’au moindre petit détail. Les images qui tantôt défilait assez lentement, se mirent à accélérer. Elles se succédaient beaucoup trop rapidement. Elle, qui était si calme, se mit à s’agiter un peu. Ses paupières closes n’arrêtaient pas de trembler. Puis tout s’arrêta, sur un visage. Son visage. Elle ne s’attendait vraiment pas à trouver ce visage en sa mémoire. Elle finit par ouvrir les yeux.

Il n’y avait plus rien au tour d’elle. Du moins, il n’y avait qu’elle et son ours. Hel ne s’y trouvait plus. Cela signifiait qu’il avait bien guérie. Mais elle connaissait ses capacités de guérison et savait bien que ça prenait beaucoup plus de temps que cela avant d’être remis complètement sur pied. Elle s’étira rapidement puis réveilla la bête qui dormait toujours à ses côtés.


- Allez debout fainéant! On ne doit pas le laisser filer!

L’ours se leva mécontent et se secoua un peu. La jeune femme ne lui laissa aucun instant de répit et grimpa sur son dos. Un petit coup de talon dans les côtes et les deux étaient déjà en route. La jeune femme n’avait pas pris la peine de se débarrasser du cadavre qui se trouvait toujours dans la grotte. Un affamé finirait par venir s’en charger. Ça ne prit pas grand temps qu’elle retrouva les traces de l’homme. Il n’était pas allé très loin. À croire qu’il venait tout juste de partir lorsqu’elle était sortie de ses pensées. Elle ne comprenait pas pourquoi elle ne l’avait pas sentit bouger ou…était-ce un signe? Le visage qu’elle s’était souvenue en dernier serait peut-être un signe? Elle secoua la tête et poussa un soupir.

À peine plus loin, il y avait Hel. Il marchait dans une direction quelconque. Elle ignorait ce qu’il cherchait ou ce qu’il devait faire, mais elle s’en moquait un peu. Elle demanda à l’ours d’accéléré et passa au côté de l’homme. Même assise sur son ours, elle restait plus petite que lui.


- Tu sais que tu n’es pas en état de faire ce qu’il te plait. Tu devrais retourner te reposer.


Elle ne le regardait pas. D’habitude, elle fixait toujours les gens de son regard de sang, mais quelque chose le lui en empêchant pour le moment.

- Je ne sais pas ce que tu veux faire, et je sais que ce n’est pas de mes affaires, mais tu ne t’es vraiment pas assez reposer. Si tu venais à te faire de nouveau attaquer, serait bon que tu sois en pleine forme non?

Mais qu’est-ce qu’elle avait à ce soucier de lui? Elle lui jeta un coup d’œil discret et ne put s’empêcher de voir les ressemblances qu’ils avaient tous les deux en communs. Était-ce pour ça qu’elle aimait bien sa présence? Peut-être…elle ne le savait pas, mais y réfléchira plus tard, pour le moment, elle devait l’arrêter.
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MessageSujet: Re: Quand deux glaciers se rencontre (pv: Hel)   Quand deux glaciers se rencontre (pv: Hel) I_icon_minitimeLun 26 Avr 2010 - 17:30

*Pourquoi m’a-t-elle suivit!*

Hel était furieux, et le pire, c’est que ce n’était même pas contre elle. Il s’en voulait tout à coup d’être partit, s’en voulait de n’avoir prévenu et s’en voulait de s’en vouloir pour aucune raison logique. Les battements intense recommencèrent à ses oreille, comme précédemment. Il se trouvait lâche et minable et… malade…

Il se demandait pourquoi il réagissait intérieurement avec autant de violence. Bien entendu, son visage restait de marbre, mais un torrent de sentiment déferlait en lui. Il ne savait pas si c’était mal ou bien, si sa le rendait heureux ou triste, mais il savait une chose, il en était chamboulé.


- Je n’ai pas besoin de repos! *dit-il sèchement sans le vouloir*

Il ne pu se retenir de démontré physiquement sa gêne provoqué par ses paroles agressants. Il serrait les poings et regarda le sol, mais il avait un ait… regrettable sur le visage. *Pourquoi je réagis comme cela! Ce n’est pas moi! Sa ne me ressemble pas…* Il continua alors, ayant retrouvé son attitude passive.

- Je… je n’ai pas besoin de repos. Merci de m’avoir aidé, mais je dois maintenant continuer seul. C’est trop dangereux.


Prenant en considération l’incroyable tour de force que la vampire avait fait, il se dit qu’une simple remarque du danger qui pourrait être à sa destination ne la ferait pas lâcher prise. D’un coté il aurait bien aimé l’emmener, pour qu’elle lui tienne compagnie, mais de l’autre il ce refusait se plaisir.

Cherchant ses mots avec soin, il déclara avec un sourire forcé:


- Si je dois mourir, se sera comme toujours : Douloureux, déchirant et funeste. Mais comme le jour succède à la nuit, je recommencerai à marché, même après être tombé. Si je dois être enterré, je M’extirperai de ma tombe. Si on me décapite, j’attendrai qu’elle se reforme et si je dois être annihilé, je serai la pire des plaies à mes agresseur une fois que chaque parti ne mon être sera reconstituer.

Il se retourna, espérant que ses mots aient convaincu la femme des glaces. Il ne fit même pas cinq pas que son talon d’Achille se rompit, emportant avec lui sa jambe qui fissura à trois endroits. L’un des os de ses bras se rompit à un endroit. Ses tendons ne tinrent pas non plus. Les flèches qui avaient atteint ses membres avait fait plus de dommage que se qu’il imaginait.

- Se… se n’est que de légère blessure… Elles vont guérir sur le chemin ce n’est qu’une question de temps.


Il tenta de se relever avec son membre endommagé, mais la douleur accompagner d’un deuxième craquement lui fit perdre le maigre mètre qui le séparait du sol. Sa cage thoracique, sous l’impacte, fut de nouveau tachée de sang. Les côtes avaient rouverte les plaies qui avait prit tant de temps à se refermé. Sous l’impacte, il cria de douleur sans qu’un bruit ne sorte. Il perdait du sang et il était K.O. Même s’il voulait retrouver Kolotov, il voyait bien maintenant qu’il n’était même pas dans la capacité de bouger. Il tourna sa tête livide vers la femme des neiges.

- J’avoue que… peut être je ne suis point en été de marcher…

Il retourna sa tête vers les montagnes. Il allait reperdre connaissance dans peu de temps dû aux multiples hémorragies. Il dit, dans un moment ou le manque d’idée clair était flagrant :


- Une si joli femme, sans de nom pour réellement la connaitre…

Et Hel perdit connaissance de nouveau. Il avait, après ses dires, un sourire radieux sur les lèvres. Sourire qu’il n’avait, depuis la mort de sa famille, jamais eu, jamais oser posséder.
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MessageSujet: Re: Quand deux glaciers se rencontre (pv: Hel)   Quand deux glaciers se rencontre (pv: Hel) I_icon_minitimeLun 26 Avr 2010 - 20:14

Zaolynn accompagnait l’homme dans sa marche. Il semblait contrarié qu’elle l’est suivit et lui vit savoir sans même avoir besoin d’utilisé les mots. D’une manière, la jeune sentit une légère pression en son estomac. Elle ignorait ce que cela pouvait bien être, mais fit passer cela sur le fait qu’elle avait sûrement soif. Elle se refusait de croire en les quelques hypothèses qu’elle pouvait avoir, mais quelque chose lui disait que s’en était tout le contraire. Ce fut finalement le tour des mots. Le message était clair et net, il n’avait plus besoin d’elle. Hel se retourna en sa direction. Elle ne chercha pas son regard, elle préférait le fuir. Elle ne le regardait pas, elle se refusait de le faire.

L’ours s’arrêta alors de marcher, lui par contre, observait l’homme du coin de l’œil. Du même coup, la jeune femme dût à son tour regarder l’humanoïde dont elle ignorait toujours la race. Ses sourcils, si neutre, parut contrarier. Elle savait qu’elle avait raison! Celui-ci n’était vraiment pas en état de continuer. Il essayait de jouer les dures alors qu’il y a à peine vingt-quatre heures, il fut transpercer par onze flèches de taille bien plus imposante que la normal. Elle descendit de Zouka et s’approcha de l’homme pour lui porter son aide, mais celui-ci s’écroula sur le sol.


- Légères blessures, mon œil ouais!

Elle était plutôt contrarier qu’inquiète. Elle savait qu’il allait survivre, mais elle détestait qu’on la contredise alors qu’elle avait raison.

- Tu n’es pas simplement en état de ne pas marcher, mais aussi de bouger! Je te ramène avec moi et je t’attache je te le jure!

Il lui dit une dernière phrase, mais qui n’avait aucun rapport avec ce qui se passait pour le moment. Mais cela semblait adoucir la vampire. Il est vrai qu’elle n’avait donné son nom à cet homme, mais elle ne le donnait que très rarement. Seule six personnes en ce monde, depuis quatre cents ans, avaient connu son nom : sa sœur, ses parents, son kidnappeur, son meilleur ami et Léo son ancien maître.

La jeune femme se pencha par-dessus l’homme et le fit rouler sur le dos faisant bien attention à toutes ses blessures. Malgré sa dureté, elle savait se montrer douce. Elle détestait faire ça. Elle souhaitait la compagnie de cet homme, mais en même temps elle souhaitait s’en éloigner, car il ne faisait que lui faire ressurgir des choses, des sentiments du côté de sa personnalité qu’elle tentait d’oublier. Zouka s’approcha de nouveau et s’allongea sur le ventre. La jeune femme attrapa les aisselles de l’homme et le fit glisser sur le dos de l’ours. Elle le mit en position pour s’asseoir puis elle s’installa derrière lui, passant ses bras au tour de son corps. Zouka se releva tranquillement et sembla forcer quelque peu. Ça ne paraissait pas, mais porter deux personnes comme eux était quelque peu épuisant.

Alors que l’ours se mit en marche, la jeune femme colla son front contre le dos de celui-ci. C’était le seul moyen de le maintenir comme il se doit contre elle. Ce ne serait pas très bien, si celui-ci venait à chuter sur l’un des côtés, en trainant en même temps la deuxième passagère. La jeune femme ferma les yeux se mit à penser, à tout et à rien. Puis s’en vraiment sans rendre compte, elle chuchota :


- Je suis Zaolynn….

Il était inconscient oui, mais elle l’avait tout de même chuchoté. Elle ne pouvait faire comme si de rien n’avait été.

Maintenant arrivé à la grotte, la jeune femme allongea l’homme, mais ne put exécuter sa menace étant en manque de corde. Du moins, il n’y en avait pas du tout. Elle s’approcha donc de Hel, et s’agenouilla près de lui. Il y avait deux moyens pour un vampire de guérir une personne. Le premier était simple. Si la personne était éveillée, il lui suffisait de se faire une entaille et de lui faire boire son sang, mais pour une personne inconsciente, il lui devait de faire un transfert de sang par morsure. C’était ce qu’elle serait obligée de faire. Les soins par morsure étaient beaucoup plus efficace que l’autre, car le sang est injecté directement dans les vaisseaux sanguin du blesser.

Tranquillement, la jeune femme se pencha par –dessus l’homme et déposa ses crocs contre son cou. Elle hésitait encore. Puis fermant les yeux, elle le mordit à pleine dent. Elle devait forcer un peu plus qu’un cou normal, puisque l’homme semblait plus robuste que la normal. Puis tranquillement, elle lui injecta son sang. Elle lui donna une plus grande quantité que tout à l’heure. Une fois l’opération terminé, Zaolynn se retira et s’assied tout près. Son visage, qui pourtant était si pâle, semblait mort, beaucoup plus banc. Elle s’allongea tout près, une main près de son visage, puis ferma les yeux épuisés. Maintenant, il ne restait plus qu’à attendre.
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