Pour créer le blizzard [PV: Zaolynn Ram'nek]

¤Mercenaire¤ Nombre de messages : 34 Date d'inscription : 22/11/2009

Un bruit pareil à celui de deux pierres qui se frappent retentit à travers une multitude d'autres sons, le sifflement incessant du vent sur différentes notes. La coque d'un bateau venait de se frapper à la glace, aussi dure que le fer d'une flèche qui transperçe la chair. Une botte à l'allure totalement démesurée mit pied à terre en premier. La pointe était quand même courte pour le pied d'un humain, son talon s'élevait en l'air et ses rebords montaient très hauts, jusqu'aux genoux. Des bottes qu'aucun homme pouvait porter par la forme.

Anasak avança encore de quelques pas puis s'arrêta, suivis de quelques hommes, soit quatre mercenaires de plus. C'était beaucoup, mais aussi très peu, selon le nombre d'hommes qu'il y avait au tout début. Il était habillé de tellement de couches de vêtements de fourrure, de cuir et de toutes sortes que son pantalon se confondait avec son manteau, soit en commençant par une couche de fourrure vers l'intérieur et finissant avec une peau aux poils à l'extérieur. Enfin, l'ensemble de ses vêtements était d'origine couleur fauve, maintenant blancs par la neige et la glace. Tous les mercenaires étaient habillés généralement pareils, portaient aussi tous les bottes à crampons et à poils, ainsi que de drôles de masques pour les protéger du froid.

Le lycanthrope releva son masque et plissa les yeux, fixant l'horizon. D'une main, il se curait les dents avec ce qui ressemblait à une main seule, sanglante et osseuse, tandis que l'autre caressait le pommeau d'une épée à deux mains, presque un glaive. Un des mercenaires s'avança un peu:
« - Peut-être que t'aurais pas dû dévorer l'intégralité des morts, on creve de faim nous aussi ! »
Le charognard lança le dernier morceau de son repas dans les restes du bateau. Il sourit de toutes ses dents en un rictus morbide, par ses crocs démesurés, pleins de rouge.
- Pleurez pas ! Vous aurez un repas de choix... mais toute proie se mérite.
Il reniffla l'air glaciale puis la rejeta en un éternuement: elle lui brûlait le nez. Anasak fit signe à deux hommes de le suivre, les autres guettaient le bateau.

Malgré qu'il avait vu un ours non loin, la troupe s'égara et le perdit. Se refusant à laisser mourir ses hommes, le lycanthrope s'aventura dans les montagnes et retrouva ce qu'il cherchait, du moins, si c'était le même: peu probable. Ses hommes et lui prirent une stratégie, formant presque un triangle parfait. L'ours ne semblait pas les avoir remarqué et était à découvert, sans avoir l'air blessé ou menacé. Même qu'il ne semblait rien faire du tout, presque se relaxer, comme si il était protégé par une force quelconque. Un comportement étrange pour une bête qui vit dans le grand Nord, malgré qu'elle semblait quand même prudente. Enfin, étrange ou pas, cet ours allait faire leur repas ! Étant protégé des vents habituels, mais secoués par les vents ascendants, Anasak parvint quand même à faire signe à ses hommes. Le terrain étant de leur coté, les deux mercenaires s'approchèrent de l'ours en se resserant progressivement. Lorsqu'ils furent suffisament proche de leur proie, le loup-garou inspira profondément et se donna un élan assez incroyable grâce à la force de ses jambes en forme de ressort et à un pic rocheux élevé. Le glaive tendu dans les airs, la lame pointant la bête, la bête n'allait pas survivre, même si elle aurait eu une peau d'un arbre. Sa force était trop grande et la hauteur ainsi que la vitesse d'où il s'était jeté aussi. Et si, par la plus grande des chances, l'ours survivrait, le loup lui couperait la tête de ses puissantes mâchoires ou les mercenaires se chargeraient de lui.

Anasak contracta ses muscles et mit toutes ses forces dans le glaive. La lame s'approcha et s'approcha encore, allant porter le coup de grâce à un ours adulte pourtant insouciant, allant l'empaler, l'achever sans douleur.

Invité

Zaolynn et Zouka se trouvait tout deux au glacier, près de la banquise. L’ours raffolait du poisson qui s’y trouvait à grande quantité à cet endroit et pour cela, les deux s’y étaient rendus. Il faisait frais cette journée, pas trop froid pour la bête qui souhaitait plonger en profondeur des eaux. Zaolynn tant qu’à elle, ignorait complètement la température qu’il faisait en cette endroit. Elle pourrait le savoir, si seulement la température avait commencé à augmenter.

Laissant son compagnon pêcher à sa guise, la jeune femme marchait calmement. Son instinct lui disait de fuir, mais quelque chose d’autre lui disait que ça ne serait pas si pire. Elle continua sa marche, mais s’arrêta un moment. Il y avait un bateau d’accosté non-loin d’ici et des membres de l’équipage faisait marche en sa direction. Quelque chose attira son attention. Il y avait un homme ou plutôt une bête qui les surpassait. Zaolynn tenta de s’approcher voir ce que la bête pouvait être, mais elle s’arrêta net. Un lycan…ce n’était pas qu’une sale bête, mais bien un lycan et la jeune femme détestait devoir se frotter à l’une de ses créatures aussi puissantes que sa propre race.

La vampire partie au pas de course en direction de où elle avait laissé son compagnon. Celui-ci était de retour sur la banquise ayant en possession une multitude de poisson.

- Mange-les rapidement! Nous partons de suite Zouka!

L’ours mécontent d’être interrompu dans sa pêche prit en bouche le plus de poisson qu’il le pouvait et se mit en route avec sa jeune maîtresse vampirique. Ils ne pouvaient se permettre d’attendre bien sagement. Surtout qu’il y avait toujours de friction entre leur race. Zaolynn prit la tête du groupe comme en son habitude et laissa Zouka loin derrière elle. Il y avait toujours une grande différence entre le vampire pure sang qu’elle était et l’ours vampirique qu’il était. Ses pouvoirs semblaient s’être développer beaucoup moins que sa maîtresse, ou était-ce simplement Léo, son ancien maître, qui était tout simplement faible en temps que vampire. Elle haussa les épaules et continua sa route.

En jetant un bref et rapide coup d’œil derrière elle, elle ne put même pas apercevoir son compagnon quadrupède. Normalement elle le distinguait de loin, mais là il n’y avait rien. Même pas une petite tache noire à l’horizon. Elle poussa un petit grognement mécontent et retourna sur ses pas.

Zouka, qui voulait manger ses poissons, s’était arrêter un peu plus loin. Il les mangeait calmement ne sachant pas le pourquoi sa maîtresse cherchait à partir au plus rapidement d’ici. Par contre il savait qu’elle n’était pas bien loin et que naturellement seul, ainsi, il n’y avait pas de risque de mourir pour lui. Comme sa maîtresse, il ne pouvait pas mourir. Son seul point faible était son cou. Pour venir à bout de l’ours, il fallait seulement lui trancher la tête.

Zaolynn arriva enfin près de son ours. Du moins elle le distinguait de bien loin, mais elle distinguait autre chose aussi. *Merde!!...Il a réussi à le rattraper* jura-t-elle dans sa tête. Le lycan avait prit en chasse l’ours et celui-ci ne semblait même pas l’avoir remarqué. La nouvelle bête s’élança, armé cherchant à attaquer Zouka. *non….Zouka…* Elle se mordit les lèvres et s’élança en direction du lycan. Entament une course rapide que seul un autre vampire aurait pu la voir, celle-ci se contracta au dernier moment attrapant le lycan dans ses bras, pour lui faire changer de direction. Elle avait plaqué la bête durement. Puis elle glissa par la suite au sol, roulant un peu plus loin. Elle se releva rapidement crachant en direction du lycan sans se soucier des autres hommes.

- Ne touche pas à cet ours sale chien!

¤Mercenaire¤ Nombre de messages : 34 Date d'inscription : 22/11/2009

Son glaive se rapprochait dangereusement de l'ours, son propriétaire prêt à le décapiter et le faire saigner comme un cochon.

Un bruit sourd et fort retentit entre les montagnes. Tel un fauve ou bien un joueur de football, un vampire s'était élancé haut dans les airs pour le plaquer durement, déviant grandement la trajectoire de son saut. Le lycanthrope ne put rien voir de ce qui venait de se produire, ne voyant qu'au passage de la neige, un éclair violet et la mine surprise de ses mercenaires. De très près, sa lame avait bien failli l'assomer par le choc, ou alors, par son poids, lui tordre les deux bras si il n'était pas aussi fort. Mais le pire, c'est qu'il avait tellement été surpris qu'il n'avait pas pu essayer de se libérer de l'étau qui emprisonnait ses deux bras.

Tel un rapace qui laisse tomber sa proie pour qu'elle se casse le cou, le vampire le lâcha. D'un coup, Anasak se sentit assez léger en contraste avec une force aussi grande que la sienne, mais cela ne dura pas. Il attérit le derrière dans la glace et la pierre des montagnes, faisant le dos rond pour amortir le coup, manquant de près de se tordre le cou ou d'avoir ses genoux dans les mâchoires. Malheureusement pour lui, la faculté de ne jamais lâcher son épée qu'il s'était forgée durant des années, fut désavantageuse, du moins, aurait pu lui valoir cher. Déjà que sa chute n'avait pas été totalement arrêtée, la lame aux dimensions démesurées, telle une lame de rasoir qui bougeait à grande vitesse, s'abattit violement à coté de sa tête, en un grand bruit de pelle qui gratte la terre. La tête qui tournait et un souffle coupé, Anasak regarda son reflet dans la lame du glaive un très court moment puis, comme réveillé, la prit en main. Il se releva avec vitesse et chercha des yeux son adversaire.

« - Ne touche pas à cet ours sale chien! »

Le, du moins, la vampire cracha vers lui comme un serpent crache son venin. Comme poussé par un instinct puissant, les babines du loup-garou se retroussèrent et ses oreilles se plaquèrent contre son crâne, maintenant son capuchon relevé. Son regard était furieux et de la bave coulait maintenant de ses lèvres noires. Il sentit même les poils de son échine se dresser tels une longue palissade le long de son dos qu'il avait rendu très rond, à la manière des chats. Les deux mercenaires s'avancèrent vers le vampire pour venir à aide à leur chef, mais Anasak se releva très lentement et pointa son glaive vers le vampire à la chevelure colorée, comme si son poids n'avait aucun importance par l'angle presque parfaitement mort. Sa voix parût très rauque et forte à coté de la créature aux crocs acérés.

- Occupez-vous de l'ours, c'est une affaire entre elle et moi !!dit-il d'un ton furieux, sa voix transperçant le son du blizzard tant elle était forte.

D'un mouvement vif, Anasak écarta ses jambes les unes des autres, prêt à bondir. Il s'ébroua et serra son glaive dans sa patte griffue, d'où toutes les griffes avaient transpercés l'épais cuir des mitaines. Il rugit;

- Dégages, vampire ! Ce repas était le mien, va chercher ton sang de cochon ailleurs ou je te découpe en petits morceaux et te jetes à mes chiens !!

Ne pouvant se retenir, Anasak, pris d'une fureur incensée, cassa d'un poing un morceau de glace difforme caché sous un rebord de la montagne tout près, en un grand bruit sonore. Un projectile gros comme une chaise perça le blizzard, ayant évidement le vampire comme destination par sa hauteur limitée.

Invité

Zaolynn avait roulé un peu plus loin lorsqu’elle avait abandonné le loup. Rapidement, elle s’était relevée pour lui faire face lui lançant une insulte. Sans tarder, la bête avait retrouvé ses babines pour lui montré ses crocs. En effet, celui-ci était beaucoup plus imposant qu’elle, mais Zaolynn n’allait pas fuir. Elle ne laisserait personne faire de mal à son ours. La jeune femme entendit les dires du loup et partie à rire. C’était plutôt un rire forcer, mais elle ne pouvait s’en empêcher. Le loup ne semblait pas comprendre qu’elle n’était pas là pour l’ours. En fait si, mais avec de très bonne intention et non le contraire. L’ours tant qu’à lui releva la tête et observa les deux hommes qui venaient en sa direction. Il poussa un grognement en direction de sa maîtresse.

- Ça va Zouka, ne t’en fait pas tout vas bien aller…nous…

Elle se sentit projeté vers l’arrière sans même toucher le sol. Elle n’avait eu qu’une fraction de seconde pour éviter le projectile de glace, mais elle ne put que placer ses bras devant elle pour se protéger. Encore plus inquiet, l’ours poussa un grognement plus puissant. Sans se soucier des hommes, il s’approcha de sa maîtresse. S’il devait y avoir des combats, il avait besoin d’elle.

La jeune femme retroussa sa lèvre inférieure, laissant voir ses crocs. Elle grognait à l’intention du loup et elle grognait de douleur. D’un geste brusque, elle se releva et bougea son cou laissant paraître plusieurs sons de craquement. Elle était faite elle-même de glace, elle était dure. Par contre, elle semblait un peu sonner. Elle plaça sa main contre son front et se mit à chanceler un peu en avançant. Sentant la tête de l’ours près d’elle et sachant bien ce qu’il souhaitait, elle toucha le dessus de sa tête et lui fit rapidement son armure de glace. Ils n’avaient pas vraiment de temps, pour faire le total, mais au moins, il avait de quoi pour se protéger. Une fois finit, la jeune femme lui ordonna de partir d’ici et de la laisser faire seule. Elle n’avait pas besoin de lui.

Zaolynn s’approcha du loup d’un pas chancelant. Quelques coups sur les joues et elle fut apte à nouveau à retourner au combat. Elle ne pourrait pas courir tout de suite, étant encore un peu sonner du coup qu’elle avait reçu, mais au moins elle était apte à lancer à son tour des objets. La glace se forma tranquillement sur ses mains. Normalement, les morceaux de glace se faisaient plus petits, pour être beaucoup plus maniable, mais cette fois-ci, elle les faisait gros.

- Ta proie comme tu peux le voir, fait partie de ma vie, alors jamais je ne te laisserai t’en approcher. Et malheureusement pour tes hommes, cet ours est comme moi!

Sans lui laisser la peine de répondre, la jeune femme se donna un élan assez grand puis projeta ses bras vers l’avant d’une telle force que chaque pic de glace, dix en tout, qui s’était former en ses doigts se détachèrent de chacun d’entre eux pour foncer rapidement en direction de la bête. Déjà ceux-ci lancé, elle recommença une nouvelle formation de glace, sans les lancer. Elle souhaitait simplement être prête si elle devait envoyer une nouvelle vague.

¤Mercenaire¤ Nombre de messages : 34 Date d'inscription : 22/11/2009

Anasak avait à peine eu le temps de se protéger contre ces projectiles miniatures, mais coupants comme des lames de raisoirs, qui sortaient du blizzard comme des flèchettes empoisonnées. Il rabaissa la lame très large de son épée de son visage et gronda, autant de colère que de douleur par les cristaux qui s'étaient enfoncés ou l'avaient coupé.

Le loup-garou resta très immobile un instant, pour calmer les tensions et sa fureur elle-même. Il avait envie de se tenir tranquille pour pouvoir réfléchir, mais rien n'arrangeait, le sang de la bête bouillait dans ses veines. Ses yeux bleus parcoururent rapidement les alentours sans que sa tête bouge. Le vampire reformait déjà ces espèce de griffes qui lui poussaient sur les doigts. Elle semblait frêle, mais elle était têtue. Pourquoi ne pas les laisser prendre l'ours ? Bien qu'elle se soit attaché, elle pouvait toujours en prendre un autre sous son aile ! Elle avait bien l'éternité !

Tout au fond de lui, Anasak n'avait pas vraiment envie de se battre. Bien qu'il voulait punir cette vampire isolante, il n'était pas sot et il devait penser à la récompense qu'ils allaient tous avoir pour la mission. Et ils avaient besoin de l'ours pour survivre.

- Allez tuer l'ours, mais faites bien attention, il n'est pas ordinaire. Allez, courez !! dit-il de voix forte à ses hommes, pour perçer le bruit du vent.

Suite à la disparition de ses hommes, Anasak redressa un peu son dos et tînt son arme devant lui. Il lissa d'un mouvement de la main, les poils de son oreille et soupira bruyament. D'un pas doux et furtif, il commença à faire un arc de cercle pour l'empêcher de poursuivre les mercenaires sans qu'elle lui passe dessus. Son museau pointa la vampiresse et, d'un ton lasse et malin, il lissa encore les poils de son oreille, mais aussi de son arcade sourcilière, comme si il n'y prenait pas d'importance.

- Laisse-les partir, les pauvres. Ils ont faim, au contraire de toi qui a soif. C'est la vie, ils mangeront ton ours. Je sais bien que c'est difficile pour une brave fille comme toi, mais faut t'y faire. Tu auras l'éternité pour t'en trouver un autre, vampiresse.

Sur ces mots, Anasak se lècha les lèvres comme si il attendait un repas avec impatience.

Invité

Celui-ci ne répondit pas à cette attaque, mais semblait plutôt vouloir la provoquer. Elle sentait qu’il souhaitait la chauffé. Encore un peu ébroué de son attaque, Zaolynn ferma les yeux se concentrant ainsi. Pour le moment, elle n’avait qu’à écouter les sons des alentours pour comprendre les mouvements et les sons qui les accompagnaient.

Le brouillard s’estompa régulièrement, puis l’on put remarquer ses deux grands yeux tels des billes de sang. Ceux-ci semblèrent fixer tout ce qui se trouvait au tour d’elle. Ne voulant rien manqué, la jeune femme écouta les paroles de la bête, fixa son ours être pris en chasse et le vit s’enfuir en courant. Elle referma le poing fortement. Quitte à se faire tabasser par le paquet au complet, Zaolynn préférait que ce soit elle qui soit pourchasser et non son ours. Il faisait parti d’elle. Il était son seul ami et c’était comme si elle le percevait comme un petit frère.

- Cela fait presque 300 ans que je vis avec, je ne te laisserai pas, ni toi et tes hommes, lui faire quoi que ce soit! Ce lien que je partage avec lui, vous ne le comprendrez sûrement jamais, vous!

Elle se tût. Rageante, elle ferma les poings et se mit trembler de façon peu perceptible. Sa lèvre inférieure se mit à tiquer, tremblant ainsi du coin droit. Elle devait absolument se calmer et reprendre ses esprits, mais celle-ci n’avait jamais aimé qu’on fasse du mal à son petit protégé poilu.

- Vous ne méritez pas mon attention, c’est un combat à la déloyale et je n’ai jamais eu envi de me frotter conte un, elle le toisa du regard avec dédain, contre un égal à moi, mais je n’ai pas vraiment le choix, n’est-ce pas?

Elle aussi se mit à tourner pour toujours rester face à celui-ci. Malheureusement pour lui, le glacier n’était pas petit et possédait assez d’espace pour qu’elle puisse le contourner. Enfin, elle devait faire rapidement. Un long pieux de glace se formait dans sa main. Ainsi, les doigts de givre se collaient entre eux, se détachant ainsi de ses doigts, pour prendre la forme du nouveau projectile. Il y en avait un dans chaque main. D’un geste flou et remplie d’adresse, elle envoya ses pieux à deux endroits différents. Un au niveau du cœur, et l’autre au niveau des côtes. Bref, elle savait que celui-ci allait éviter sûrement les deux, mais ça ne lui prenait qu’une simple diversion.

Aussitôt lancé, la jeune femme prit la fuite, laissant derrière qu’un murmure :

- Je m’occuperai d’eux en premier.

Ainsi, celle-ci prit en chasse les poursuivants de Zouka. Ils formaient une équipe, et une équipe faisait tout ensemble.

¤Mercenaire¤ Nombre de messages : 34 Date d'inscription : 22/11/2009

*Héhé, quelle déception ai-je de te voir t'attacher à un mortel, pauvre petite...*

Son expression indifférente se transforma suite à la conclusion de la vampiresse. les comissures de ses lèvres se retroussèrent un peu et il eut un léger gloussement mauvais. En effet, elle n'avait pas réellement le choix, c'était un peu comme interdire à un loup de manger une brebis pour nourir ses petits. Un dileme, mais plus facile à prendre que d'autres. Néanmoins, il ne sourit pas trop. Le froid était mordant, et malgré ses habits, son masque n'était pas descendus sur son visage, de peur d'un moment d'inattendu, un moment de faiblesse. Un morceau de cuir qui couvrait presque l'intégralité du visage, doté de deux fentes pour éviter l'aveuglement du soleil sur la neige ou du blizzard.

Voyant que la vampiresse faisait aussi un arc de cercle, Anasak l'imita en ne se doutant pas qu'elle allait poursuivre ses hommes, prenant plus l'aspect défensif, celui de garder une distance raisonnable avec la créature qui le scrutait de deux pupilles rouges. Mais comme il l'attendait si bien, ce moment d'inattention arriva: Il venait d'avoir une idée presque formidable, mais toute idée qui était bonne avait ses sacrifices et ses dangers. Pendant cette petite seconde où son esprit n'était plus sur la femme, celle-ci en profita pour essayer de le cribler de nouveau de ses espèces de griffes et partit à toutes jambes dans une trace de passage toute fraîche qui s'effaçait déjà. À ce moment, ses instincts prirent le dessus sur ses pensées, en réplique à la fuite de la vampiresse. En avantage à ses crampons et le fléchissement naturel de ses pattes, Anasak décolla à toute vitesse. La neige, accumulée sur ses épaules, s'envola en deux bandes blanches telles deux ailes sur une bête de contes d'horreur, tâchées de taches rouges: Les deux projectiles gros comme des poignards s'enfonçèrent, heureusement, seulement dans son épaule et son oreille qui fut ébréchée comme celle d'un rat ou d'un bovin, par son changement de direction involontaire.

Comme un tigre en chasse, rendus à bonne distance, soit 2 mètres puisque la vampiresse était assez rapide, Anasak s'élança dans les airs et lança son glaive vers sa proie, d'une grande précision en prenant compte de la largeur du projectile et les vents. L'arme se planta devant le champ de vision du vampire, tandis que le loup-garou se jetait direct dessus. Non, son but n'était pas de la tuer, afin, plus pour l'instant. Comme elle l'avait fait pour l'empêcher de décapiter son ours, Anasak l'aggripa entre ses bras et fit son possible pour l'immobiliser le plus rapidement possible, ayant l'avantage de l'avoir de dos.

D'un grondement très sourd, le loup-garou prit un ton saccadé par son sprint, mais autoritaire;

- Ne bouges plus, vermine ! (ton plus doux) Je ne te ferrai pas de mal, je veux seulement... Un arrangement entre nous deux, qui n'impliquera pas la vie de ton ourson. (murmure) Regardes comment il court, le pauvre... (rire)

Invité

Zaolynn fut arrêtée en pleine élan. Une lance s’était figée devant elle. Si elle ne se serait pas arrêter, elle l’aurait sûrement heurté de plein fouet. Deux bras imposant se fit sentir et voir à son ventre. La vampiresse tenta de s’en échappé, mais il était trop tard. Le loup l’avait emprisonné dans une cage de muscle et de poils. Elle aurait dû se douter que deux projectiles n’aurait pas fait le poids contre une créature comme lui. Même pour elle, cela n’aurait rien fait. Il était son égal, donc aussi résistant et puissant qu’elle. Zaolynn se doutait bien que celui-ci était plus spécialisé à manipuler de plus grosse arme, donc, il serait sûrement plus fort qu’elle.

Un petit grognement s’échappa de ses poumons répondant ainsi au grognement du loup. Il ne semblait pas lui vouloir du mal pour le moment, mais elle n’était vraiment pas avantager pour le moment. Alors que le loup lui parlait murmurant presque à son oreille, la jeune femme regardait en même temps son ours, Zouka. Ce n’était pas la première fois que le pauvre se faisait prendre en chasse par des hommes, mais par contre il en revenait toujours vainqueur. L’ours aussi avait le droit à sa dose de sang.

En tournant légèrement sa tête vers la créature pour le regarder du coin de l’œil, Zaolynn afficha un sourire énigmatique.

- Qu’est-ce qui peut te prouver que cet ours n’est pas le danger pour tes hommes? Tu ne sais même pas combien d’année de dur labeur nous avons vécu à cause de jeune, (elle le jugea du regard) petit effronté de ton genre. Cet ours est plus âgé que moi, alors il en a déjà vu pire que vous. (Sourire toujours présent) Vous me faites rire, vous attaquez à deux créature vampirisé qui ne peuvent mourir, c’est complètement impensé.

La jeune femme tourna de nouveau sa tête vers l’avant. Elle n’avait plus rien à dire à ce loup mal-léché. Qu’il fasse ce qu’il souhaite d’elle, elle s’en fichait un peu beaucoup. Au moins, elle aura le plaisir de touché des doigts le paradis qu’elle aurait dû avoir avant d’aller croupir en enfer. Une voix résonna dans sa tête suivit d’une image…Il était là…dans sa tête constamment. Pourquoi au fait? Pourquoi c’était-il aussi facilement créer une place au sain de cette jeune femme? Un sourire amer se dessina sur son visage, était-ce peut-être le signe qu’elle ne devait pas abandonné. Elle redressa finalement la tête, ne formant qu’un pic droit et tranquillement, elle refroidit son corps qui commença à se congeler. Le loup n’avait que deux choix : Abandonné sa proie ou gelé sur place avec elle.

¤Mercenaire¤ Nombre de messages : 34 Date d'inscription : 22/11/2009

Les oreilles du loup-garou se plaquèrent rapidement contre son crâne, orientées vers l'arrière. Cela eut pour effet de lui donner un air furieux en accord avec ses crocs dévoilés. La vampiresse avait la langue que trop bien pendue, ce qui lui donna quelques idées par leur haine réciproque. Depuis le début, il aurait dû la tuer et manger son ours par la suite, et peut-être la mijoter en soupe aussi. Mais tuer une femme ? Jamais son équipage n'aurait voulu la tuer et encore moins utiliser sa chair pour des raisons aussi bestiales, c'était presque profane, malgré que les mercenaires n'étaient pas les gens les plus honnêtes. Mais d'un autre coté, il avait besoin du vampire... pour la survie de tous, il fallait mettre ses différents de coté.

Suite à l'âppat du gain qu'impliquait son idée, Anasak s'adoucit un peu. En réplique, il lui sourit de toutes ses dents et enfonça le visage de la vampiresse dans la neige avec sa main libre, tandis que l'autre lui tordait davantage les bras dans le dos.

- Je te trouve en bien mauvais posture pour répliquer, vampire. Je pourrais te tordre le cou à tout moment, mais j'ai d'autres plans en tête.

Il s'intérrompit. Il avait approché son visage du sien pour lui parler et il venait de remarquer quelque chose. Sa truffe lui brûlait encore plus que la normal, comme si le blizzard s'était intensifié. Après quelques secondes, il comprit que la vampiresse avait plus d'un tour dans son sac et se mettait à congéler pour un but imprécis. La température de son corps commençait graduellement à refroidir, ce n'était plus qu'une question de temps avant que le loup-garou soit influencé et qu'il soit congelé à elle, « ou bien congelé tout court... »pensa-t-il pour éviter de paniquer. Rapidement, il plaça sa main, celle qui ne lui tordait pas les bras, vers la gorge du vampire et serra au point que ses longues griffes étaient sur le point de se toucher. Avec empressement, il se releva avec sa proie.

- Tu étouffes ? Gardes ton air pour me dire où tu prends ton sang et ton ours sera en ... sécurité. (plus détendus, il deserra très peu pour lui laisser de l'air et ria.) Je ne te ferai pas de mal si tu nous aides un peu. Tu vois, j'ai une grosse bête à tuer...

Il était trop proche d'elle, le froid se faisait intense, déjà qu'il n'était pas à une température confortable au départ. Comme en geste nerveux, Anasak la jeta au sol et attrapa rapidement son glaive qui était à proximité, la menaçant du même geste.

- Je ne te donne plus le choix. Cet arrangement est avantageux pour tout le monde... et plus le temps avance, plus ton ours est en danger, et toi tu l'es encore plus. Seul moi pourra le sauver... ou le tuer.

Invité

- Dit moi, pourquoi j’étoufferai alors que je ne respire pas?

Elle sourit et tenta de se défaire de l’emprise du loup. Il avait une de ses poignes et la jeune femme ne voulait même pas essayer d’imaginer une personne capable de respirer étranglée par celui-ci. Sa force romprait leur cou sans aucune difficulté. Bref, elle profita donc du fait qu’il est relâché son emprise sur elle pou se dérober finalement de celle-ci. Sa congélation n’avait pas fonctionné, même si elle aurait dû. À croire que celui-ci était beaucoup trop rapide pour ne plus être capable d’en bouger. Mais bon elle se doutait bien qu’il dut au moins en souffrir un peu. Même elle semblait plus lente.

Le loup avait parlé d’une grosse bête à tuer. Soit qu’il était chasseur ou soit qu’il était assassin ou mercenaire sous la mise de quelqu’un. Cela pouvait tout de même l’intéresser, mais tout dépendant bien de qui il s’agissait ou de quoi s’agissait-il.

- Parle moi de ta bête…avait-elle dit finalement dans un souffle.

Sa vie et celle de son ours était en danger. Même si elle savait qu’ils ne risquaient rien, elle ne préférait pas trop provoquer le grand méchant loup. Par contre elle fut tout de même surprise de savoir que celui-ci souhaitait à savoir où elle retrouvait son sang. Bref, qu’en à tout dire disons tout alors.

- Je n’ai pas besoin de me nourrir souvent. Je prends ce qui passe c’est tout. S’Il y a une créature je la tuerai pour boire et j’en laisse aussi à Zouka, elle lui jeta un coup d’œil, sinon j’ai une petite réserve congeler de mercenaire qui ont tenté de me tuer moi et une autre personne dans une grot…

Pas la peine de terminer sa phrase. Le loup la jeta au sol. Elle pouvait voir la nervosité que le froid créait chez celui-ci. Et même menacer de son glaive, Zaolynn pouvait en sourire.

- Vas-y…transperce moi, tu comprendras, pas la suite que je ne suis pas comme tous les autres vampires. Je suis beaucoup plus différente qu’eux.

¤Mercenaire¤ Nombre de messages : 34 Date d'inscription : 22/11/2009

Ce sourire, cette arrogance... Quel pouvoir cache ce vampire pour ne craindre ni le froid ni la mort ? Ou bien peut-être n'était-elle qu'une pauvre petite sotte ? En réplique à ce sourire malin, Anasak gronda très bruyament et serra les dents. Une envie folle de la transperçer et ce visage égnimatique faisaient peser les tenants et les aboutissants, tel une grande balance, jouant sur des vies, plusieurs vies. Il poussa un énorme soupir pour laisser retomber la tension. Il était un peu tard pour y penser, mais il ne souhaitait pas se rabaisser à son niveau. Son masque de colère se transforma en une expression sérieuse et méprisante. Le loup-garou recula de deux pas, mais continua de la menacer de son arme. Il dévisagea la vampiresse puis prit un ton d'une légère bévue.

- Dans le froid et la glace, vivant comme un chien sans nourriture, oui, tu es très différente... Mais j'imagine que morte, tu seras identique à tes semblables du Sud: Glaciale et inerte.

Ses sourcils se froncèrent. Il n'aurait pas dû parler ainsi, cela empirait leur relation déjà catastrophique... Mais la vampiresse semblait toujours se marrer de n'importe quoi et de n'importe qui. C'était surtout un mensonge, car il ne tuait que rarement d'autres créatures que des dragons, mais dans un autre sens, les humains le faisaient à sa place: Ils cherchaient des vampires, les tuaient puis les ramenaient à leur village comme un trophée. Lentement, la lame de son glaive s'abaissa un peu, bougeant légèrement pour une position plus défensive qu'offensive.

- Mais j'imagine que dans la vie qu'il te reste, tu souhaiterais un peu de sang chaud. Ma bête, elle vit dans le Nord. Sa peau se fond dans la neige et ses crocs sont aussi imprévisibles que ces gouffres cachés ça et là. Ma bête est dangereuse et s'est un dragon des glaces.(rires) Ça te fais peur, petite fille ?dit-il sur un ton provocateur.

Sur ces mots, un sourire éclaira son visage de loup. Il recula encore de quelques pas, très peu par contre. Soudainement, ses muscles abdominaux se contractèrent suite à une grande respiration. Il fronça les sourcils et ses oreilles se chassèrent vers l'arrière. Un énorme et perçant hurlement sortit de son être, se répercutant dans les montagnes pourtant si loin. Ce cri était si puissant qu'aucun loup ou bien loup-garou aurait pu en émettre un pareil. Mais l'important, c'est qu'il le fut suffisament pour atteindre ses mercenaires qui essayaient de terrasser l'ours. Un signal, un seul, et les mercenaires se mirent à vers avançer l'ours dans leurs directions en essayant de le blesser le moins possible. Ils étaient assez loin, suffisament pour qu'ils arrivent avec un certain délai. Néanmoins, le signal était assez puissant pour qu'ils puissent se fixer un itinéraire presque précis. Presque certain que ses hommes avaient capté son hurlement, Anasak s'ébroua un peu et se détendit. Il posa sur la vampiresse un regard lourd de sens, un regard qui laissait sous-entendre une victoire quelconque. Il fit un pas de coté vers le champ de vision de la femme.

Invité

- Si tu aurais rencontré cette personne à qui je tiens tant, tu n’aurais plus peur de rien je te l’assure. Lorsque les morts reviennent à la vie, il y a des raisons de s’inquiété n’est-ce pas? (petit rire nerveux)

Alors la bête qu’il recherchait était un dragon des glaces. Pourquoi avait-il besoin d’elle? Peut-être était-elle une grande manipulatrice de cet élément, mais sur le dragon, cela n’aura aucun effet. Il sera immunisé contre la vampiresse. Le cri que le loup poussa la laissa perplexe. Il ignorait pourquoi celui-ci avait fait cela, mais ça ne semblait pas une bonne idée pour elle. Elle se mit à cracher tel un chat crachant après un ennemi pour lui montré son mécontentement.

- Mais tais-toi! Tu ignores ce qui rôde par ici! La seule chose que tu pourrais faire en hurlant ici, c’est de nous attirer des ennuies.

Elle poussa de son pied l’énorme glaive du loup et se remit alors sur pied, faisant une légère roulade vers l’arrière pour s’assurer d’être loin de lui. Puis, elle prit appuie de ses mains sur le sol, se donnant ainsi un élan et atterrir sur ses pieds. La jeune femme n’avait jamais combattu de dragon, mais un léger problème s’installa en elle et c’était toujours la même question qui s’écrivait en sa tête.

- Promets-moi de ne pas faire de mal à mon ours! (Elle s’approcha de lui s’en craindre le glaive) Promets –le!

Le regard lourd qu’il lui lançait, elle s’en balançait. Tout ce qui comptait pour le moment c’était la vie de son ours. Elle, elle était différente depuis son enlèvement, depuis les injections quotidiennes qu’elle recevait. Ses organes avaient cessé de fonctionner. Il lui était impossible de respirer ou même manger. Elle n’a pas toujours été aussi froide avec les autres et son apparence ne se ressemblait pas. Comment une rousse naturelle pouvait passer au mauve métallique? Ce n’est sûrement pas naturel. Cela la ramena donc aux premières paroles de celui-ci, du moins les dernières paroles qu’il venait de lui dire.

- La manière de vivre ne te regarde pas. Je ne peux pas vivre en ville ou à la manière des vampires naturels qui se cachent. Personne ne peut le comprendre, (chuchotement) sauf lui…(Elle releva la tête) Je suis prête à t’aider pour ton dragon.

¤Mercenaire¤ Nombre de messages : 34 Date d'inscription : 22/11/2009

Son expression fut mécontent, d'un ennui très grand. Lui donner des ordres, ça c'était insultant, déjà que cela venait d'une femme, d'une arrogante femme. Pourquoi se taire ? Il était vrai qu'il ignorait ce qu'il pouvait les attaquer, mais il s'en moquait un peu. Des loups, des ours ou des renards ? Rien de comparable à son dragon dont la grotte était plus camoufflée que loin. Si sa tanière avait été proche ou bien moins bien cachée, évitant de les épuiser et affaiblir, il n'aurait jamais eu à faire marché avec une vampiresse exilée ! Une légère pression sur son glaive brisa sa concentration. Ses yeux bleus se levèrent sur la femme qui prenait ses distances avec agilité et souplesse. Tout ce qu'il lui fallait, lui qui était assez raide et dont ses coups n'étaient portés que sur la force brute, sous sa forme canine. Et ses mercenaires, ils étaient presque un parfait équilibre, mais n'égalant en rien aux deux créatures, bons qu'à une stratégie infaillible.
« - Promets-moi de ne pas faire de mal à mon ours! Promets –le! »dit la vampiresse.

Un sourire effrayant, remplis de crocs, s'étira sur ses lèvres noires. Ces paroles, c'était un signe qu'elle était sur le point d'accepter, comme le prix de cet accord. Néanmoins, cette réjouissance n'était pas une raison pour baisser sa garde. La vampiresse s'approcha, comme si elle n'avait pas peur d'être empalée, de souffrir ou de mourir. En fait, elle semblait même sans peur, jouant avec la mort autant qu'avec les mots. Anasak répliqua en levant son glaive en parfait angle mort, la lame pointant le centre du corps du vampire: son coeur. L'arme était très longue, assez pour garder une distance respectable entre elle et lui, et la tenir de la sorte ne lui requérait que des efforts négligables. Ses sourcils se fronçèrent de perplexité, son sourire ayant disparus. Finalement, la vampiresse accepta. Malgré que ses paroles, dont aucune ne lui échappa par ses oreilles pivotantes, furent mystérieuses, la seule dont il se préoccupa fut la dernière. Ainsi, elle acceptait !! Mais un choix s'imposait. Trouver la source de sang du vampire ou bien aller directement attaquer le dragon. Il ne voulait pas se fier à la parole d'un tueur, peut-être cette source de nourriture n'était qu'un leurre pour les affaiblir.

Anasak émit un ricanement légèrement méprisant, un peu plus satisfait. D'un coup, ses oreilles pivotèrent vers l'arrière. Des sons, des pas, des grondements, derrière lui. À la bonne heure ! À travers le blizzard, un ours et deux mercenaires sortirent de la tempête. Un était derrière et l'autre devant, formant entre eux une diagonale presque parfaite. Une épée était coincée dans l'armure de l'ours, l'étranglant un peu par le même coup, comme le bâton d'un berger ramène sa brebis égarée au troupeau. Le loup-garou jeta un regard vers l'arrière, ne bougeant que sa tête, plus la ramena vers l'avant. Les commisures de ses lèvres étaient étirées en un sourire malicieux.

- Gardes-le loin de moi et je laisserai mes hommes loin de toi. (Gloussement) Ainsi, je te promets de ne pas faire de mal à ton ourson.

Sur ces mots, son air arrogant s'envola. Il fit un signe de tête aux mercenaires qui le relachèrent, mais restèrent sur leurs gardes. Le loup-garou reporta ses yeux bleus sur la vampiresse. Son ton fut un peu plus sérieux. Son regard sembla un peu dans ses pensées, fixant les yeux rougeoyants du vampire. Ce vampire... Il semblait puissant, arrogant, mais ce manque d'agressivité... La haine qui était présente semblait plus un avertissement que d'autre chose, comme un animal qu'on surprend dans sa tanière. Enfin, c'est ce que Anasak ressentait comme impression.

- Dis-moi, vampire du Nord... Tu dois bien connaître ces contrées n'est-ce pas ? Nous cherchons la grotte de notre dragon. Selon les dires, celle-ci produirait beaucoup de chaleur sans faire fondre la pierre dans laquelle elle est creusée, et aurait comme tapis de bienvenue des fourrures d'ours, comme sa tanière imite celle de ces bêtes, donc un trou béant mais très subtil, une odeur de carcasses et une certaine chaleur, sans que cela se condense. Si tu aurais remarqué des détails dans ce paysage...

Invité

Zaolynn ordonna à son ours de venir la rejoindre tout près d’elle. Celui-ci se dépêcha une fois libéré de leurs armes. Un grognement envers eux s’échappa de la gorge du gros mammifère blanc puis il alla s’asseoir près de sa maîtresse. Il ne comprenait pas encore pourquoi on l’avait fait revenir par ici. Pourtant il savait, que ces hommes souhaitaient simplement les séparés l’un de l’autre. Car tous les deux ensembles étaient un duo meurtrier, mais le trio n’était pas complet. Il manquait le grand homme de glace. Zaolynn ordonna à l’ours de se relever, elle ne voulait pas risquer d’être séparé à nouveau. Puis aussitôt fait, la jeune femme grimpa sur son dos et repéra les quelques blessures de la bête.Tranquillement, elle recouvrit et gela chaque blessure empêchant ainsi le saignement. L’ours montra ses crocs, signent qu’il souffrait un peu. N’ayant pas eu sa maîtresse sur le dos, il l’aurait bien mordit si ce n’Avait pas été elle.

- Je ne connais pas ces lieux parfaitement, mais bon. Malheureusement je ne peux pas me fier à la chaleur que tu me décrits. Je ne la ressens pratiquement pas surtout si celle-ci est ambiant et que la neige y est toujours présente.

L’ours secoua frénétiquement la tête. Il ne comprenait vraiment rien à rien et simplement à l’idée de devoir marché au côté du loup l’horripilait. Il se mit à grogner, mais ne reçu qu’une tape d’avertissement de sa maîtresse. Pourquoi faisait-elle ceci? Enfin, peut-être avait-elle quelque chose en tête comme toujours après tout.

- Dites-moi…que vous rapportera la bête une fois tuée?

Bien sûr elle prenait des chances, mais sans elle peut-être n’auront-ils aucune chance de prendre la bête sans se faire prendre. Le loup et ses hommes laissaient percevoir une odeur différente. La jeune femme portait le parfum de l’hiver continuel de ce pays enneigé. Le dragon sentirait à des kilomètres les odeurs étrangères si seulement ce n’était pas déjà le cas.

- Selon moi, celui-ci se trouvera sûrement en montagne. C’est beaucoup plus facile d’accès pour celui-ci et surtout au sol il y a beaucoup d’arbre. Mais il y a toujours des grottes dans les glaciers. Enfin, il faudra chercher longtemps et trouver des indices.

¤Mercenaire¤ Nombre de messages : 34 Date d'inscription : 22/11/2009

« Elle ne nous aide en rien !! » Ce fut la première pensée qui traversa l'esprit d'Anasak suite au rapport du vampire. Premièrement, elle disait ne pas bien connaître les lieux, ce qui semblait être un parfait mensonge, puisqu'elle prétendait ne vivre que dans le Nord... Alors qu'un vampire vivait très longtemps, elle avait parfaitement le temps d'explorer son nouvel habitat. Seconde raison, elle lui sortait une hypothèse qui sortait hors de tout doutes, qu'un imbécile aurait pu savoir, que le dragon était sûrement dans les montagnes. C'était presque certain, il ne pouvait pas creuser la neige pour s'y cacher par sa taille gigantesque et si cela aurait été le cas, l'été aurait découvert sa cachette et l'aurait peut-être noyé, pareil pour son souffle chaud qui aurait fait fondre sa tanière. Pour finir, sa dernière parole fut mal vue. « Il faudra chercher longtemps. » Était-ce une blague ? Le temps était compté. Il est vrai qu'il avait une bonne marge de temps, mais la faim allait sûrement les retarder. Ses sourcils se froncèrent en une mine qui devenait de plus en plus furieuse à chaque mot prononcé. Son ton fut méprisant, mais ferme.

- Je croyais que les vampires avaient des sens hors du commun. Je m'aurais trompé sur ta race alors, on la surestime tout le temps.

Anasak poussa un long soupir d'ennuis, ce qui détendit ses traits. Il épia l'ours qui s'énervait, un court moment, et serra la garde de son glaive qui était placé légèrement devant lui. Son ton fut ennuyé, plus sérieux.

- Cette bête nous en donnera beaucoup. Sa chair et son sang sera de la nourriture, ses écailles des armures et sa mort... Une justice rendue et une tonne de pièces. (sourire) Sinon, c'est certain qu'il sera en montagne... Et si ce n'est pas le cas, ce sera un coup de chance, car le relief de la neige sera différent. Or, ce n'est pas dans ce qu'on m'a dit... mais il faut s'attendre à tout.

Son regard fut pensif. Il scruta les alentours d'un oeil vif et rapide. Rien. Il était difficile de voir avec ce blizzard. Jamais ils le trouveraient...

- Je n'ai besoin que de ton odorat... Les dragons mangent beaucoup et laissent les restes au sol. Il y aura un indice olfactif et visuel. Seulement, j'ai une mauvaise connaissance de la population d'ici. Ce sera à toi de voir si il y a décroissance du nombre ou croissance de morts au sol. Nous aurions qu'à observer ces détails en visitant les montagnes les plus propices selon tes dires, et chercher si nous avons l'occasion d'avoir une piste. (Il eut un léger hoquet.) Ton ours. Les ours ont un très bon odorat, si il parvient à pister une des odeurs du dragon... Nous pourrions peut-être, bien sûr peut-être, être capable de le suivre. Qu'en dis-tu, vampire ? (sourire)

Tous l'épièrent, prêts à un mouvement ou parole quelconque. Anasak la fixa d'un regard neutre. Il fallait s'attendre à des mensonges et des traîtrises. En ce moment même, il n'avait pas l'ours entre ses griffes, le centre de leur marché. C'était une erreur de laisser l'ours au vampire... Mais il avait cru que cela aurait été bon, pour étudier leur comportement. Tout vient de la tête avant les muscles. Bon point, l'ours ne s'était pas reviré vers eux pour les attaquer et le vampire non plus. Il fléchit ses jambes et ses hommes firent de même. D'un léger signe de main, un des deux mercenaires attrapa son arbalète avec vitesse et la chargea. Il visa l'ours. Les deux mercenaires firent un arc de cercle opposé entre eux pour s'espacer et avoir plus de liberté de mouvements. Le loup-garou était suffisament puissant et rapide pour assurer leur sécurité comme si ils étaient en position serrée. Néanmoins, cela n'allait pas leur redonner l'ours. Il essaya alors de l'appâter, pour avoir sa confiance, une base avant de débuter.

- Tu pourras avoir ce que tu veux du dragon. Beaucoup, beaucoup de sang. Nous ne te ferons jamais de mal, si tu ne nous en fais pas en retour. Si tu veux partir, nous ne t'attaquerons pas... Seulement, je crois que ce marché est avantageux pour tout le monde.

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