Histoire du forum

L'histoire se passant en temps indéfinis, c'est il y a très longtemps que la paix règnait. La vie était simple, les humains ne connaissaient ni la guerre, ni les armes. La pauvreté n'était qu'à une très petite partie de la population, le développement des villages étant facile par les terres fertiles et l'absence d'ennemis potentiels. Mais les hommes n'étaient pas la seule race qui avaient le don de la parole. Faisant partie de la population, sachant parler et vivant comme un être unique, de petits lézards faisaient le bonheur de tous. Pas plus grand qu'un iguane, ils tenaient parfaitement sur une épaule et étaient sûrement les meilleurs amis des hommes. Chacun avait sa vie et était égal aux autres, pas comme de vulgaires animaux de compagnie. Ils étaient assez mignons et se tenaient à quatre pattes, leurs écailles arborant toutes les couleurs et sans parler de leur petite tête couronnée de deux petites cornes de chèvre.

Mais un jour, les temps changèrent. Non par une guerre, ils étaient tous de la même race et ce, du même coté, mais bien par un événement totalement imprévu. Le temps d'un orage, le ciel s'émietta, à la surprise des villageois et des lézards. Une poudre, tombant sur leurs têtes, brillait de milles feu et était d'une beauté incroyable pour du sable. Émerveillés, les hommes restèrent là, à contempler le paysage si fantaisique. Le lendemain, tout redevenus normal et ils reprirent leur mode de vie habituel. Ils ne savaient pas, à cette époque, que cette poussière était une vraie malédiction.

Au fil des semaines, ils ressentirent plusieurs changements. Certains un développement de l'intuition, d'autres une force hors du commun ou un simple changement de couleur de cheveux. En concluant que ça venait de la poussière, ils en furent pourtant avantagés. Mais ils oublièrent bien vite que les capacités s'étendaient aussi sur leurs compagnons... Plus le temps passait, plus la poussière restante continuait à se répandre comme une vraie maladie. Puis un beau jour, le ciel encore, s'émietta. Ils l'accueillirent sur leurs toîts, ne faisant que la regarder comme un spectacle, en compagnie des reptiles. Mais la maladie les frappa. Les hommes en ressentirent tout de suite les effets alors qu'à leurs cotés, leurs lézards se tordaient. Leurs compagnons se déchirèrent pour laisser place à une créature gigantesque, douée d'ailes et crachant la lave. Ils appelèrent ces terribles lézards, des dragons. Sur le coup, les dragons perdirent la raison et ravagèrent leurs propres terres. Certains humains tombèrent en poussière alors que d'autres se transformaient en monstres effrayants.

Ils appelèrent cette poussière, la magie. Les hommes chassèrent leurs compagnons, pourtant si fidèles, de leurs villages. Bien vite, ils comprirent que les dragons n'étaient pas les seuls à avoir été victimes. Certains animaux devinrent des bêtes sur deux pattes, alors que le contraire se produisaient aussi. Ils durent prendre les armes pour se protéger contre les bêtes qui rôdaient, sortant même de leur propre village. La maladie se répandait à l'intérieur. Appeurés, ils tuèrent tout ceux qui avaient le moindre pouvoir magique pour éviter la propagation alors que du coté des dragons, ayant repris leurs esprits, la même chose se produisait.

Malheureusement, certains des humains étaient trop attachés à leur défunt compagnon et allèrent leur rendre visite. La plupart mourrut, les dragons étant convaincus que c'était de la faute des humains ce qu'il leur arrivait, alors que c'était réciproque pour les hommes. Mais ceux qui y arrivèrent décidèrent d'unir leurs forces pour faire entendre la raison aux dragons et aux hommes. Ils devinrent des dragonniers.

Au fil du temps, ce savoir s'effrita, mais cette rancune persista. Les dragonniers, la plupart tués pour trahison, perdirent de leur but principal et pillèrent des villages par leurs forces combinées. Mais certains restèrent sur le droit chemin et furent vus comme des héros à plusieurs endroits. Malgré, les dragonniers restèrent vu comme des traîtres et ne purent vivre qu'à certaines places acceptant ces justiciers. La peur qu'une autre catastrophe se réalise resta dans le coeur de chacun, sans en savoir la vraie raison.